Huit commentaires ont été publiés sous le billet "Un CEVA vaut cinq lignes de tram Cornavin Onex Bernex" publié samedi. Pas mal. Merci de votre intérêt. Il me faut donc écarter quelques malentendus et apporter une précision. La précision, c'est que
- la connexion réseau suisse - réseau savoyard est pertinente pour autant que les Français manifestent une réelle volonté de développer leur réseau ferré régional au-delà d'Annemasse, ce qui est loin d'être démontré. Et que
- un train est d'abord un moyen de relier des villes distantes de 50 à 300 km (500 avec le TGV). En ce sens une liaison autoroutière et ferroviaire via un tunnel immergé dans le lac et permettant de relier directement la Savoie (olympique) à Cointrin, mais surtout de s'inscrire dans l'axe du sillon alpin Bâle - Grenoble (et Turin) est une solution plus conforme au développement de la Genève du XXIe siècle que CEVA qui relève d'une conception du XIXe siècle.
"On ne peux pas comparer un tram et CEVA", dit Nicolas C. En capacité de desserte sûrement pas, en effet. Il est pourtant légitime de savoir ce que CEVA va nous coûter. A ce propos je vous renvoie à un autre petit calcul: combien de vélos électriques vaut CEVA.
En outre, le site laveritesurceva.ch prétend que le projet servira autant à créer le RER Genève- Haute Savoie qu'à permettre aux Genevois d'aller plus vite d'un point à l'autre du canton, ce qui est une contre-vérité, car laveritesurceva.ch ne prend pas en compte le temps nécessaire pour entrer dans les gares et en sortir, ni le temps d'attente forcément plus long du RER par rapport au tram.
"Ce que vous ne comprenez pas, ajoute Nicolas C, c'est que le RER n'est pas essentiellement fait pour relier Cornavin au Eaux-Vives. Mais bel et bien pour relier Versoix à l'Hopital, Coppet à Chêne-Bourg, Nyon à l'aéroport, les Eaux-Vives à Lausanne ou Annecy à Cornavin... et ça, cela vaut bien 5 trams!"
Certes, mais admettez que CEVA n'améliore en rien la liaison Nyon aéroport. Une connexion Coitrin Bellevue ou mieux Cointrin Mies permettrait en revanche d'améliorer sensiblement la desserte de l'aéroport pour tous les Suisses romands sans péjorer la desserte de Cornavin - Pont Rouge et Bachet de Pesay. Quant à ligne Annecy - Cornavin, elle dépend bien davantage de Réseau ferré de France que de CEVA. Une connexion Annemasse Pallanterie-Vengeron-Cointrin-Blandonnet-Charmilles-Cornavin via le lac assurerait le même service, tout en reliant des pôles de développement au moins aussi intéressants que Champel et en intégrant des parkings d'échange hors ville (que ne prévoit pas CEVA) .
"CEVA est essentiellement en souterrain, il ne perturbe pas du tout la circulation en surface", ajoute encore Nicolas C. Sur ce plan, je vous signale une interessante opposition du mouvement SolidaritéS Vaud contre le M2. Un des arguments de la gauche de la gauche contre le M2 est que ce métro libère la rue pour les voitures... Que pense Solidarités Genève du CEVA?
Commentaires
Monsieur,
Mettre en cause le Ceva tel qu'il est actuellement, c'est favoriser les Anti Ceva et c'est tenter d'affaiblir ce projet
C'est le principe de l'herbe plus verte dans le pré du voisin, du « votre projet n'est pas mal, mais le notre est mieux », même si au final on le connaît pas complètement et qu'il n'est pas prêt.
Résultat : on ne fait rien
Le Ceva et vous le savez, c'est :
Un métro pour Geneve
Un RER Annemasse Geneve
Un TER qui ne se conçoit qu'avec le développement de la Gare d'Annemasse tel que c'est prévu dans le projet Annemasse-Geneve-Etoile (le fonctionnement en étoile et donc le passage par une gare est essentiel)
Un lien entre deux réseaux ferrés et donc une liason internationale
Le CEVA possèdes de multiples avantages dont ceux-ci :
Traverser des zones urbaines denses, répondant ainsi aux demandes de mobilités intra-muros
Relier les 2 rives du Canton proposant ainsi une offre de type métro avec un train tout les ¼ heures
Permettre aux habitants de l’agglomération Franco-Valdo-Genevoise, qui va pour sa partie française de Gex à Thonon, en passant par Annemasse, Bonneville et Bellegarde, de gagner Genève depuis leur gare d’origine sans changer de train.
Ne pas multiplier les parkings relais, contrairement au « barreau sud »
Se présenter comme la colonne vertébrale sur laquelle tous les moyens de transports publics s’organisent tout en irrigant parfaitement le territoire de manière optimale.
S’intégrer dans les réseaux TER, TGV, Grandes Lignes Européennes et de démultiplier les possibilités de se déplacer de son domicile à un point géographique donné sans changer de train de façon multiple
Multiplier et moderniser le matériel roulant du fait du cadencement soutenu
Thonon sera par exemple à moins de 30 minutes de Genève
D’être à 90% enterré, y compris 4 nouvelles gares sur 5, donc d’être peu gênant pendant les travaux et très respectueux de l’environnement qu’il contribue d’ailleurs à améliorer.
Je souhaite attirer l’attention de tous les habitants de ce territoire, français et suisses, contrairement à ce qu’on aimerait nous fait croire il n’y a pas de plan de rechange ou de plan « B ». En effet, tout autre projet exigerait de nouvelles négociations et tarirait tout financement public.
J'espère que cet éclairage – même si ce sontdes éléments qui sont connus – vous permettra de faire évoluer votre position
Nous avons besoin du Ceva qui permettra à d'autres projets (liès entre eux) de voir le jour. En d'autres termes, ommençons par le seul projet prêt, réfléchi et adapté et poursuivons le dialogue pour qu'ensuite et ensemble nous imaginions les infrastructures dont la grande agglomération franco-valdo-genevoise devra se doter.
Philippe Colomb
www.pro-ceva.com
http://pro-ceva.blog.tdg.ch
Jean-François, le CEVA ne peut pas tout faire à lui tout seul. Il a le mérite d'exister, d'être budgeté, financé, prêt à construire et de résoudre plusieurs problèmes fondamentaux dans l'agglomération. On ne fait pas un aménagement pour Annecy, mais pour la Rive Droite et pour la France voisine... qui doit de son côté, faire sa part, c'est évident, et c'est aussi l'une des choses qu'une région mieux coordonnée devra gérer. De notre côté, faisons notre part.
Monsieur,
Mettre en cause le Ceva tel qu'il est actuellement, c'est favoriser les Anti Ceva et c'est tenter d'affaiblir ce projet
C'est le principe de l'herbe plus verte dans le pré du voisin, du « votre projet n'est pas mal, mais le notre est mieux », même si au final on le connaît pas complètement et qu'il n'est pas prêt.
Résultat : on ne fait rien
Le Ceva et vous le savez, c'est :
Un métro pour Geneve
Un RER Annemasse Geneve
Un TER qui ne se conçoit qu'avec le développement de la Gare d'Annemasse tel que c'est prévu dans le projet Annemasse-Geneve-Etoile (le fonctionnement en étoile et donc le passage par une gare est essentiel)
Un lien entre deux réseaux ferrés et donc une liason internationale
Le CEVA possèdes de multiples avantages dont ceux-ci :
Traverser des zones urbaines denses, répondant ainsi aux demandes de mobilités intra-muros
Relier les 2 rives du Canton proposant ainsi une offre de type métro avec un train tout les ¼ heures
Permettre aux habitants de l’agglomération Franco-Valdo-Genevoise, qui va pour sa partie française de Gex à Thonon, en passant par Annemasse, Bonneville et Bellegarde, de gagner Genève depuis leur gare d’origine sans changer de train.
Ne pas multiplier les parkings relais, contrairement au « barreau sud »
Se présenter comme la colonne vertébrale sur laquelle tous les moyens de transports publics s’organisent tout en irrigant parfaitement le territoire de manière optimale.
S’intégrer dans les réseaux TER, TGV, Grandes Lignes Européennes et de démultiplier les possibilités de se déplacer de son domicile à un point géographique donné sans changer de train de façon multiple
Multiplier et moderniser le matériel roulant du fait du cadencement soutenu
Thonon sera par exemple à moins de 30 minutes de Genève
D’être à 90% enterré, y compris 4 nouvelles gares sur 5, donc d’être peu gênant pendant les travaux et très respectueux de l’environnement qu’il contribue d’ailleurs à améliorer.
Je souhaite attirer l’attention de tous les habitants de ce territoire, français et suisses, contrairement à ce qu’on aimerait nous fait croire il n’y a pas de plan de rechange ou de plan « B ». En effet, tout autre projet exigerait de nouvelles négociations et tarirait tout financement public.
J'espère que cet éclairage – même si ce sontdes éléments qui sont connus – vous permettra de faire évoluer votre position
Nous avons besoin du Ceva qui permettra à d'autres projets (liès entre eux) de voir le jour. En d'autres termes, commençons par le seul projet prêt, réfléchi et adapté et poursuivons le dialogue pour qu'ensuite et ensemble nous imaginions les infrastructures dont la grande agglomération franco-valdo-genevoise devra se doter.
Philippe Colomb
www.pro-ceva.com
http://pro-ceva.blog.tdg.ch
Il est évident que "le projet CEVA servira autant à créer le RER Genève-Haute Savoie qu'à permettre aux Genevois d'aller plus vite d'un point à l'autre du canton".
CEVA est UNE liaison qui donne naissance à un RER de 230km avec 40 gares dont 25 sur territoire genevois. Il est évident que cette offre permettra de se rendre de toute la Côte à la Rive gauche, France comprise, et de rejoindre la ligne de La Plaine rapidement. Le RER est bien plus étendu que la liaison CEVA elle même, mais est impossible sans elle.
Il y a un cul-de-sac aux Eaux-Vives et un autre à La Praille... le plus logique est donc de les relier pour créer un axe fort de TP et joindre les réseaux suisse et français.
Autre chose, je suis absolument pas d'accord avec vous lorsque vous dites qu'un train "est d'abord un moyen de relier des villes distantes de 50 à 300km": regardez entre Genève et Coppet, 9 arrêts et des centaines de passagers par train! Le RER parisien, les S-Bahn berlinois et zurichois, sont des trains avec des arrêts fréquents, des vitesses élevées et des fréquences au 1/4 d'heure... comme le futur RER Genevois!
Encore une fois, UNE liaison, PLUSIEURS possibilités: des trains régionaux qui s'arrêtent à toutes les stations, des trains express qui s'arrêtent aux plus importantes, et des directs plus grandes lignes Annemasse-Lausanne par exemple.
Autant de raisons pour se prononcer clairement le 29 novembre avec un OUI franc.
Evitons de tergiverser encore des décennies sur un projet ferroviaire structurant pour Genève et CONSTRUISONS! Nous en avons besoin.
il n'y aura pas de ceva!
Genève a besoin d'investissements et le CEVA en est un bon. Le peuple sait qu'il faut construire pour avancer et ce projet est apte à répondre au défi de la mobilité de demain.
Votre argumentation est un peu pauvre, Hervé. Il faut dépasser les intérêts personnels et les blocages, et voir que la collectivité a besoin d'infrastructures cohérentes pour une région en pleine expansion.
Salutations.
M. Mabut, dire que les projets de Genève vers la Haute-Savoie sont conditionnés par la bonne volonté des Français, c'est assez périlleux, à mon avis. On pourra faire pareil de l'autre côté, et d'ailleurs, c'est ce qu'a fait récemment Antoine Vielliard, à propos des logements. Tout cela ne mène, je pense, nulle part. Celui qui veut vraiment développer cette agglomération n'attend pas des autres qu'ils le fassent: il le fait lui-même. Celui qui attend de l'autre le premier pas, est-il vraiment amoureux?
Pour répondre à votre question de manière brève : solidaritéS appellera à voter OUI au CEVA.
M. Mabut,
" ... la connexion réseau suisse - réseau savoyard est pertinente pour autant que les Français manifestent une réelle volonté de développer leur réseau ferré régional au-delà d'Annemasse, ce qui est loin d'être démontré. "
Pour l'instant, la balle est dans le camp genevois avec cette échéance du 29 novembre prochain et j'espère que les Genevois approuveront le crédit qui leur sera soumis démontrant ainsi leur adhésion au projet, leur confiance en l'avenir et leur volonté de décloisonner leur réseau de transport en commun, avec un projet crédible et réaliste.
Un "OUI" le 29 novembre sera un signal fort envoyé à la France qui devra ensuite répondre en développant son réseau régional au-delà d'Annemasse et en construisant des parkings "P+R" à proximité des gares. Mais c'est également par le biais de campagnes d'incitation à utiliser ce CEVA, par l'adoption de mesures tarifaires attractives, par la mise en exploitation de matériel moderne et confortable que les usagers pourront être séduits.
M. Mabut fait aussi référence à la candidature d'Annecy aux JO en écrivant :
" En ce sens une liaison autoroutière et ferroviaire via un tunnel immergé dans le lac et permettant de relier directement la Savoie (olympique) à Cointrin, mais surtout de s'inscrire dans l'axe du sillon alpin Bâle - Grenoble (et Turin) est une solution plus conforme au développement de la Genève du XXIe siècle que CEVA qui relève d'une conception du XIXe siècle. "
1° Je comprends parfaitement qu'une liaison ferroviaire rapide entre Annecy entre l'aéroport constituerait un atout pour celle-ci, mais c'est à la France qu'il revient d'initier ce projet, pour autant qu'elle le souhaite. Cet élément ne peut être pris en compte dans la problématique actuelle.
2° La solution sous-lacustre que M. Mabut nous serine depuis quelques temps n'est pas un projet, juste une idée, un effet dilatoire, une digression cérébrale qui, dans le meilleur des cas ne pourrait être concrétisée avant 15 à 20 ans. Par ailleurs, cette idée de liaison sous-lacustre hybride rail & autoroute serait beaucoup plus longue et plus complexe à réaliser, du fait du nombre de partenaires impliqués : rail et route. Elle coûterait aussi beaucoup plus cher du fait de la géologie et de la technologie requise ! Cette solution est totalement irréaliste à court-terme.
Encore une remarque M. Mabut : Que vient faire cette image de vélo électrique dans ce billet qui concerne le CEVA ? Si c'est un projet dilatoire que vous cherchez à promouvoir, je vous propose plutôt ceci :
http://pagesperso-orange.fr/musee.ptt.alsace/images/diligence%20escargot.gif
Bien à vous !
Homelibre, l'arrosé arroseur, il censure les postes, le pauvre, il a un dossier judiciaire de 1500 pages, il a fait des mois de taule pour détournement de mineur et il ouvre des blogs sur les pédophiles, bravo M. Mabut avec hani le cure-dent le niveau des blogs de la TDG, vont servirent d'exemples dans tout les manuels de connerie helvétique !
Vous n'avez non plus trop aimé que je rappel les frasques pédophiles de J-P. Gar suite aux articles de votre propre canard ! ceci tout en laissant les blogs populistes se multiplier sur Polanski, c'est d'un minable, tellement minable ! que.... beurk
Et puis la référence aux XIXe ou XXIe siècles, c'est un peu du flan, à mon avis: de la pure rhétorique. Cela ne veut rien dire. On pourrait aussi bien dire que l'Eglise catholique est un reliquat du XIXe siècle, par exemple. La question n'est pas là. La question est de savoir pourquoi, si on veut développer l'agglomération transfrontalière, il paraît plus facile de financer le TGV vers Paris que le CEVA vers Annemasse. Evidemment, pour une certaine partie de la population, il paraît judicieux de passer par dessus les petites villes sans intérêt pour rejoindre Paris, Grenoble, Marseille, Nice. C'est une forme d'universalisme qui est en fait un internationalisme fondé sur la rencontre des élites par dessus les peuples. Mais cela existait déjà au XIXe siècle, justement.
Grâce au CEVA, Genève pourra savourer le chaos des grêves des cheminots de la SNCF! C'est clair qu'on va se sentir plus proche de Paris!
Sinon, le CEAVA pour moi, c'est non. Je partage l'avis de rm. Trop de décisions sont en mains des autorités françaises, trop de conditionnel. Quand aux garanties budgetaires, elles ont autant de fiabilité qu'une parole de Lybien! Si Genève a besoin d'investir, autant le faire dans un grand projet immobilier sur le canton, en direction de Bernex et la champagne. Les infrastructures y seront (tram), rest à peupler cette zone.
Riro,
Je pense que justement la France a manifesté son engagement. L'Etat français (Paris), la Région Rhône-Alpes (Lyon), le département de la Haute-Savoie, les communautés de communes, c'est-à-dire toutes les strates décisionnelles françaises ont déjà confirmé, par Convention (engagement ferme), les participation financière et politique au projet.
La balle est maintenant dans notre camp! Il est vrai que c'est la Suisse qui a relancé ce projet, mais la France a su réagir et faire un profond travail de lobbying pour mobiliser des financements. La société civile française, les associations environnementales, d'usagers des transports, les entreprises, sont conscientes de l'importance de ce projet pour le dynamisme de la Région, suisse et française.
A nous de VOTER OUI AU CEVA LE 29 NOVEMBRE!
Je pense qu'il faut vraiment se montrer pragmatiques, et voir que d'un côté et de l'autre de la frontière la volonté et l'argent sont disponibles... ce qui risque bien de ne plus être le cas si on refusait le CEVA!
800 mio de la Confédération partiraient ailleurs en Suisse, les 135 millions d'euros de la France disparaîtraient aussi et les 450 millions du Canton de Genève engagés dans CE projet?
Ce serait une réelle inconscience que de dire non à ce projet prêt à démarrer, dans une région qui a justement besoin d'infrastructures, d'emplois, de logements, etc. A ce titre, CEVA est exemplaire, il permet la construction à Genève de centaines de logements (Eaux-Vives, La Praille, Chêne-Bourg), d'un axe fort de transports publics et crée des emplois tant dans la construction que dans l'exploitation du RER.
Osons développer notre région, il est trop rare qu'un tel consensus politique apparaisse, ne laissons pas notre région mourir.
Salutations, Eric.
Honnêtement, les cheminots de la SNCF sont déjà présents par le biais du TGV vers Paris. La vérité est que Genève se sent plus près de Paris que d'Annemasse.
Refuser ce CEVA, c'est faire économiser 450 millions au Canton, qui en a bien besoin! C'est aussi refuser un projet qui ne va pas servir les résidents genevois des communes périphériques (Vernier, Bernex : devoir attendre un bus de campagne, qui passe toures les heures pour se rendre dans une gare vetuste de campagne). C'est également mettre en avant un autre grand chantier: la traversée de la rade. Genève est paralysée par les chantiers, pourquoi en rajouter une couche? Les petits commerçants en sont les premières victimes. Merci de ne pas mettre le projet du quartier de la Praille, dans cette histoire de CEVA. Ce quartier se fera, car il faut des logements avec des infrastructures, les 450 millions ne seront pas de trop. On attend toujours de véritables garanties de constructions de parking à Annemasse. Ce projet a déjà dépassé son budget initial, avant le premier coup de pioche! Le lobby des entrepreneurs est puissant, rest à savoir les genevois se laisseront plumer à nouveau (stade de la praille). Genève peut se passer de cet aspirateur à frontaliers! Ces derniers continueront à se rendre en voiture pour bosser, car tous ne viennent pas d'Annemasse. On nous parle de RER, Annemasse-Cornavin, Cornavin-La Praille se fait en combien de temps à vélo?
C'est sûr que les entrepreneurs devraient financer eux-mêmes la chose. Mais si c'était le cas, il ne faudrait pas, justement, que leur argent serve finalement à autre chose. C'est ce qu'il faudrait savoir ici: d'où vient principalement l'argent? Qui à la base produit la part de valeur ajoutée prélevée par l'Etat? Les pauvres de Genève? Les frontaliers? Les patrons? Cela peut s'étudier.
(Ou les non pauvres de Genève aussi, bien sûr: les classes moyennes; il ne faut pas les oublier.)
Pas de CEVA pour moi, coût exhorbitant pour un projet qui ne sert à rien.
Investissons ailleurs, en construisant par exemple des immeubles
Je voterai non le 29 novembre
Mais les entrepreneurs accepteront-ils de payer ou de faire payer à leurs employés des impôts pour des immeubles, alors qu'ils voulaient, eux, le CEVA?
Pas de ceva pour moi non plus. Prix indécent, utilisation exclusive FR-FR, on est à Genève, nous n'avons pas besoin d'importer encore plus de FR-FR, la saturation est déjà là, donc stop maintenant.
Exclut que mes impôts finances le nivellement par le bas des salaires,de la qualité du travail.
Genève en a assez, pas de ceva.
Ah oui, surtout stop à ce mauvais projet qu'est cette fusion fr-ge.
Vd-GE ok, vd-ge-fr pas ok du tout.
Je ne suis pas contre un rapprochement de l'état de Vaud car Suisse, mais alors se rapprocher d'une autre pays et surtout des fr, jamais, jamais, jamais.
Genève se meurt, se pourrit chaque jour un peu plus, c'est le moment de faire changer les choses dans le bon sens.