"Le port franc de Genève fut longtemps l'une des bases offshore les moins réglementées au coeur de l'Europe, une sorte de gigantesque "garde-meuble" prisé par les milieux de l'art pour sa position géographique et la discrétion de ses services," écrit Agathe Duparc la correspondante du journal Le Monde dans son édition de ce jour. Depuis le 1er mai, c'est fini. Le bâtiment n'est plus qu'un "dépôt franc sous douane". Plusieurs locataires ont dû faire le ménage.On lira avec intérêt l'article du Monde ici.
A notez que le bâtiment (22 terrains de football) n'est pas qu'une enclave douanière (néanmoins contrôlée), il a fait savoir qu'il n'entendait pas s'intéresser au développement du Green Geneva Downtown que devrait devenir un jour le quartier Praille Acacias Vernets. Peut-être que la nouvelle gouvernance que le Conseil d'Etat veut instaurer pour les agences et autres institutions publiques indépendantes changera la donne.
Commentaires
Bonjour M. Mabut...franchement, depuis l'affaire des antiquités étrusques découverts aux Ports franc sous l'appellation "vaisselle ancienne¨, on est en droit de se questionner sur la véritable utilitée d'un tel emplacement où règne le non-droit !
alors ce qui est attristant, c'est que l'on soit les seuls dans "l'oeil du cyclone"...obligés que nous sommes, à chercher plus d'éthiques et de réglementations...cela profitera aux autres (Singapour...). Tout cela car comme pour les banques, la Suisse à trop tiré sur la corde...et pour finir, le lien a rompu !!
à méditer...tout fout le camp !!!