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Le petit Manuel a-t-il passé un bon petit week-end?

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Tornare Chens sur leman tg 9 avril 09.jpgJ'espère que notre petit maire de notre petite ville a passé un joli petit week-end dans son petit "chalet socialiste à Chens-sur-Léman", petite station balénéraire savoyarde et néanmoins lémanique. Que son petit chien a pu batifoler dans les pâquerettes. Que sa petite et néanmoins "modeste Fiat 500" a franchi la distance qui sépare son petit Samsuffit de sa haute ville sans hoquets. Il va sans dire que notre bon p'tit prince aurait choisi le coche public "si le réseau transfrontalier était meilleur"... Chens sera sans doute à portée du petit train, quand le Ceva desservira la gare du Palais Eynard, pardon la gare Tornare.

Bref, la lecture jeudi dans la Tribune du marronnier de Pâques m'a fait tomber les chaussettes - le marronnier désignant une rengaine journalistique eu égard à la première feuille du marronnier officiel de la Treille, dont l'éclosion est scrupuleusement consignée par le sautier du Grand Conseil genevois. Il s'agissait, vous l'avez compris, de la question existentielle: que ferez-vous pendant le week-end de Pâques?

A propos du CEVA, en étudiant régulièrement ce projet séculaire, une nouvelle question a surgi dans ma cervelle. Pourquoi passe-t-il là où nos ingénieurs le font passer? C'est à dire de Cornavin au Bachet de Pesay et du Bachet de Pesay à la gare des Eaux-Vives, bref assez loin du centre-ville? En fait nos ingénieurs et les politiciens qui leur ont fait une confiance aveugle n'en savent rien. Il n'y a qu'une réponse à cette énigme.

Et elle tient tout entière dans la saga des trains genevois qui ont suscité depuis 1850 des dizaines de projets concurrents dont plusieurs sont restés hélas ou heureusement dans les cartons. Je me réfère à ce propos à l'un des seuls ouvrages rédigés sur le sujet**, en attendant que la noble association du musée des tramways de Genève sorte enfin son histoire du rail en trois volumes. C'est pour bientôt, m'a assuré Cédric Noir son archiviste.

Avez-vous découvert l'énigme? Je vous donne un indice. Reagrdez bien la carte ci-dessous. Elle date d'avant la construction de la gare de la Praille. Y figure trois projets:

  • le tracé passant par le pont Butin, un généreux mécène genevois ayant financé la construction de ce pont qui prévoit sous son tapis de bitume un passage pour les trains, qui sert aujourd'hui de banc d'essai pour l'Ecole d'ingénieurs.
  • le tracé passant par le pont de Saint-Jean effectivement réalisé et aujourd'hui promis à devenir le pont du raccordement RER avec la Savoie (dont on fêtera modestement l'an prochain l'annexion à la France).
  • et un tracé de mon cru, en violet, couleur radicale-socialiste. Qui, prenant appui sur le tracé du pont Butin, près du Pont-Rouge, surplombe l'avenue des Acacias, où une gare Pictet pourrait être envisagée, puis une gare Tornare semi-enterrée, au niveau du Palais Eynard, une gare aérienne à Rive et enfin le raccordement à la gare des Eaux-Vives.

Un chouette projet , non? Alors toujours pas trouvé la solution du pourquoi du tracé du CEVA? A demain peut-être.

Gare Tornare.jpg

 

** "Un problème centenaire: La construction des chemins de fer de la région genevoise et leur raccordement" J.-F. Rouiller, Genève Editions Feuillets universitaires, 1947.

 

Commentaires

  • Selon une indiscrétion, Manuel à passé, dans sa luxueuse résidence secondaire, des fêtes de Pâques entouré par la "gauche plurielle" genevoise et quelques invités importants. C'est M. Burgener qui, après avoir effectué les dégustations habituelles, à apporté des vins valaisans pour l'apéro. Jean Sruder s'est écrié, en arrivant, "voici la féE verte" ! Tout le monde a cherché Michèle Kunzler ! C'est Robert Cramer qui était chargé de choix des vins : Du rouge pour l'extrème-gauche et du risé pour les socialistes. Pour lui, peu importe, il collectionne les bouchons ! (les usagers de la route de Chancy le savent !). C'est le bon docteur Rielle qui était chargé des grillades mais, le gril étant mal disposé, il a réussi à enfumer tout le monde ! Une amie neuchâteloise, Calérie, a apporté les digestifs dont un alcool de pêches et divers alcools de prunes ! La Dammassine à particulièrement plû à Cruella, lui rappelant son séjour au moyen-orient à peine voilé ! En attraction, il y avait l'accordéoniste Patrice Mugny qui a accompagné à merveille le "Trio Double-nom" (Calmy-Rey, Roth-Bernasconi et Maury-Pasquier) dans l'interprétation magnifique des "Trois Cloches" de Gilles. Ensuite, c'est la chorale du PS qui a interprété leur nouvel hymne "Paroles, paroles". Puis Zysiadis, armé d'une faucille coupait les herbes aromatiques en chantant "Si j'avais un marteau" ! Ueli à chanté le "Cé qué l'aino" dans sa langue natale et qui devenait "Grueziwol Frau Strinimaa". Pour finir, la gauche caviar a participé à la chasse aux oeufs d'esturgeon !

  • Ben si ça s'est passé comme ça suis bien content de ne pas avoir été invité. Etes-vous certain qu'il n'y avait ni Vanek ni Mouhanna.....à quelques mois des élections ils ont sûrement fait un saut pour le café, non ? renseignez-vous !
    p.l.

  • Pourquoi petit ?

  • M. Losio, ils étaient également présent. Vanek, Mouhanna et Grobet (les vieux de la vieille) ont effectivemenbt pris le café sans caféïne vu leurs âges, ils ont sucrés les fraises et, n'ayant pas branché leurs sonotone, ils ont bien dormis ! Cuche était invité mais il a trop de boulot avec ses vaches qui pêtent et qui polluent ! Pagani est venu en vélo en écrasant quelques piétons comme de coutume, Salerno et Sommaruga croyaient que cette propriété était gérée la GIM et voulaient placer dans cette magnifique propriété des requérants d'asile ou louer cette maison pour élever leur progéniture, hélas le Maire de Chens (copain du boulanger Pouly, principal contribuable de la commune), n'a pas accepté. Quand aux Khmers Verts, ils cherchent encore et toujours la station d'épuration et le service régulier de la CGN qui pollue avec son mazout ! Quelques citoyens de Chens sont venus faire la vaisselle, il faut bien occuper les frontaliers !

  • Vous n’exagérez pas un peu trop ?
    Je vais quitter le fil de la discussion...

  • J'ai un peu de mal à saisir le sens du "néanmoins", M. Mabut: vous n'ignorez pas que le Chablais appartient à la Savoie depuis toujours, c'est à dire 1032. Or, ce mot "Chablais" signifiait à l'origine "Bout du Lac".

    Vous n'ignorez peut-être pas non plus que le reversement des impôts de l'Etat de Genève à la Haute-Savoie ou à ses communes a commencé de cette façon: un maire de Genève qui avait une maison de l'autre côté de la frontière se plaignait auprès de son homologue local du manque d'infrastructures de sa commune; ce à quoi le maire local lui répliqua que le plus simple était que l'Etat de Genève reverse les impôts des salariés à Genève domiciliés dans une commune française directement à cette commune. Et c'est ainsi que les accords transfrontaliers sont nés, en même temps que l'agglomération transfrontalière en tant qu'institution. Manuel Tornare a fait un beau geste en venant récemment serrer la main du maire d'Annecy au sein même de l'Hôtel de Ville annécien, et en incriminant les transports transfrontaliers d'une façon globale, il s'est bien exprimé. Je félicite les Genevois de l'avoir élu: il m'a l'air d'un homme excellent.

  • (Sinon, la commémoration de l'Annexion s'organise, des débats ont lieu, et j'ai moi-même, ici, participé: lavoixdesallobroges.hautetfort.com/archive/2009/04/08/c-est-pas-la-faute-a-rousseau.html . J'ai préféré publier cet article sur un site savoyard, pour ne pas donner l'impression que je voulais critiquer mes compatriotes depuis l'extérieur. Je pense de toute façon que les Savoyards veulent bien célébrer l'Annexion à condition qu'elle les montre à leur avantage. Cela dit, il existait un parti favorable à Genève à Bonneville et à la Suisse en général Berne à Thonon, en 1860, et comme la grande zone franche fut censée régler le problème du désir exprimé par ces partis favorables à la Suisse, et qu'ensuite, elle fut supprimée - au grand dam des Genevois, quoiqu'avec l'accord de Berne et finalement la résignation des Savoyards concernés -, c'est certain que Genève peut participer aux débats liés à cette commémoration. J'y ferai certainement allusion en 2010, si la fortune le permet, comme on disait autrefois. Peut-être même avant.)

  • Erratum : "et à la Suisse en général (à Berne, donc) à Thonon".

  • Erratum : "et à la Suisse en général (à Berne, donc) à Thonon".

  • Enfin, je ne voudrais pas oublier les invitées d'honneur. La première, ex-conseillère fédérale PS, est venue expliquer comment, grâce à son travail acharné, elle a réussi, et avec un grand succès, la baisse des primes de la Lamal ! Elle a participé, à la fin de la journée, au défilé de mode de son couturier préféré "Emma Huss". L'autre femme, PS également of course, est venue en amie, sans son mari car celui-ci est trop occupé, en tant qu'avocat, de défendre la cause du port du voile, ce qui devrait plaire à votre copine Mimi, et qui a des dossiers important avec des proches d'un certain Ben L. Cet avocat, Jean-Louis Brochen, est très influent auprès de son épouse, maire de sa ville, et, grâce à cet homme, c'est plus de 60% de musulmans qui travaillent comme employés municipaux. Afin de ne pas mélanger leurs jobs, Madame à préférer conserver le patronyme de son ex-mari et au lieu de se nommer Martine Brochen, elle s'appelle toujours Martine Aubry ! Au fait, M. Losio, si vous n'étiez pas invité, nous ne vous avons pas vu non plus à la chasse aux oeufs qu'avait organisé Robert Cramer. C'est sur les chantiers du futur tram de Bernex que Bob l'Eponge avait prévu cette manifestation réservée exclusivement aux automobilistes de la région. Pour corser le jeu, il avait utilisé des oeufs spéciaux pour automobilistes : des oeufs de pigeons ! C'est de rigueur !

  • Réussi !

  • Bonjour à Tous,
    je prends le fil de la discussion ... perso, je vois que l'intervention de Rémi Mogenet sur la "rencontre" des maires français et suisse montre son vrai visage; R.M. (c'est d'ailleurs ce qu'on subodorait): souhaite avant tout recevoir des subventions de l'Etat de Genève pour des actions commises en France voisine. C'est se foutre du monde et des Hélvètes, en particulier!

    Ce petit jeu démasqué, revenons-en à nos moutons ... Le petit maire de Genève est une appellation (merci M. Mabut) qui convient parfaitement au roitelet de service, qui appliquant la devise du "faites ce que je dis, pas ce que je fais" se tape le ventre avec ce genre de sauteries et se persuade que les gens doivent voter pour ses beaux yeux alors que même dans "des fêtes", il se prend pour le nombril du monde. Tiens, n'y avait-il dans cette auguste assemblée de petit bout chou à qui tordre les joues jusqu'à le faire crier, comme il aime souvent à le faire? Son bilan n'est pas bon, les gens le savent: ce qu'il avait promis en matière de nombres de crèches, leur municipalisation (malgré une majorité de gauche favorable), l'attribution des places selon une certaine équité (pas seulement aux demandeurs-resses, des nominations du personnel pas exclusivement politiciennes, etc.

    Pourvu que les citoyens comprennent une fois pour toutes que le narcissisme ne doit pas faire loi! Ainsi, gageons que faire illusion ne puisse durer toujours en politique car - ça n'est pas une farce - les électeurs ne sont pas le dindon de la farce!

  • Le seul grand résultat de Tornare est le remplacement de l'arrosage du cimetière des Rois (160.000.-- balles pour un boulot qui devrait coûter au maximun moins de la moitié par une entreprise spécialisée) C'est Grisélidis qui doit être contente ! Elle est arrosée par Tornare !

  • "C'est Grisélidis qui doit être contente ! Elle est arrosée par Tornare !

    Octave Vairgebel vous me faites trop rire! Mdr mdrrrrrrrrrrr

  • Je ne pense pas juste de dire que j'attends surtout des subventions de l'Etat de Genève pour des actions effectuées en France voisine. J'ai par exemple fait remarquer à M. Mabut que compter sur des parkings destinés aux salariés de Genève mais situés côté français n'était pas forcément une idée qui devait s'appliquer systématiquement, et qu'un parking devait s'entendre non comme lié à la frontière, mais comme lié au tissu urbain.

    Ma remarque sur l'histoire du reversement des impôts prélevés à la source montre sans doute que je ne suis pas mécontent que la Haute-Savoie ait cette source de revenus, mais enfin, je ne vois pas comment on pourrait être mécontent d'une telle situation, lorsqu'on vit en Haute-Savoie.

    Pour M. Tornare, je souhaite comme lui qu'il y ait une amélioration des transports publics transfrontaliers. Mais mon idée est qu'un tel service public ne pouvant pas être assumé par le monde entier, il faut bien que la charge en revienne à ceux à qui il rendrait le service le plus marqué. Manuel Tornare en fait sans doute partie, comme tous ceux qui ont une maison ici et un travail là (ou le contraire). Mais aussi, ceux qui sans bouger profitent économiquement de ces déplacements, par exemple les commerçants situés du côté français, ou les entreprises situées du côté suisse. Tout cela doit passer par les Etats, car on ne peut pas faire autrement. Mais une ligne de chemin de fer, par exemple, ne profite pas réellement à ceux qui vivent sur son territoire: elle est utile à ceux qui ont besoin de s'en servir.

    Sinon, personnellement, je vais souvent à Genève pour acheter des produits culturels, livres ou films, et en particulier des livres liés à l'histoire de Genève, ou à Calvin et son entourage, et je suis bien content de vivre près d'une ville qui ait sa culture propre. C'est très enrichissant, sur le plan personnel. Je souhaite donc que les subventions de l'Etat de Genève puissent aussi demeurer à Genève. J'avoue même que je suis un peu jaloux, parce qu'admiratif, de la façon dont Genève s'assume culturellement elle-même, et que si les cités savoyardes et plus généralement françaises dépensaient plus d'argent pour leur culture propre, comme on le fait à Genève, je considère elles effectueraient un excellent choix.

    Mais je ne pense pas, sincèrement, qu'il soit si absurde de considérer qu'un service public doit être financé par ceux à qui il rend service. Le territoire n'a en fait pas tellement d'importance, lorsqu'il s'agit de service public. Je suis même favorable, à cet égard, à la totale suppression des frontières. Celles-ci ne comptent finalement que pour la police et l'armée.

  • Octave Vairgebel: Selon une indiscrétion, Manuel a (si vous permettez cette correction du verbe avoir) passé..............Mdrrrrrr mdrrrrrrr c'est trop drôle!

  • Ce serait effectivement difficilement imaginable de "voir" le petit Manuel arroser Grisélidis ... c'est (était) pas son genre ... Troop drôôôleee!

  • Patoucha, Salomé, vous savez que, lorsque les élections approchent tout est bon pour reccueillir des voix ! Et Manuel ne va pas seulement retourner sa veste mais la totalité de sa petite personne ! Et c'est une fine appellation !!

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