Quel est le pire des métiers à Genève? Financier, conseiller d'Etat, pasteur, éboueur, journaliste? Le dernier sondage de la Tribune est sans équivoque. C'est la fonction de conseiller d'Etat qui semble valoir au gouvernement genevois le pire des mauvais carnets.
Certes, ce sondage n'en est pas vraiment un [cliquer sur l'image pour l'agrandir]. Il n'est vraisemblablement pas représentatif. Nombre d'internautes ont cliqué comme on joue à la noce à Thomas. Ce jeu de massacre participe de la Revue genevoise et du carnaval. En ces temps où c'est la faute à personne et surtout pas à moi, les élus sont de commodes boucs-émissaires et les internautes autant de méchants fous du roi.
N'empêche la leçon est sévère. Le gouvernement a-t-il tant démérité? Aurait-il pu faire mieux, dans quels domaines, comment? Pire que les juges de la Cour des comptes, les Genevois n'ont souvent que des yaka à la bouche qui ignorent le nécessaire équilibre des intérêts.
Commentaires
Je n'aimerais pas être conseiller d'état en charge du DIP.
Pour rien au monde.
Hélas, ces "sondages" ne valent franchement pas grand chose et peuvent être aisément manipulés, comme le relevait cet article http://pikereplik.unblog.fr/2008/12/10/petites-sottises-mediatiques-xvi/
@JFM : Vous devriez faire pression sur votre groupe de presse pour améliorer cet outil ou le faire disparaître des sites d'Edipresse, surtout lorsque certains groupes politiques s'en servent par la suite pour justifier leur action. A moins qu'ils ne servent de défouloir, comme les commentaires des articles.
Une autre idée de la qualité de ces "sondages" ici:
http://www.domainepublic.ch/files/articles/html/10001.shtml
Je rejoins tout à fait Tatage, sur ce coup-là.
:o)
Je rejoins complètement Blondesen, qui rejoint Tatage, lequel se sert de la plateforme pour justifier son action. Le défouloir au nom d'une étiquette politique qui se veut laver plus blanc tout en commettant des infractions sanctionnées par la loi devrait sérieusement être banni!
Gouverner à coup de sondage, ca rappelle quand même la méthode Sarko : il sort une phrase provoc', si les sondages sont mauvais après, il se ravise en expliquant qu'il voulait pas dire exactement cela, sinon il fonce.