Plusieurs centaines de personnes venues du monde entier ont participé dimanche à Katibougou, à l'est de Bamako, capitale du Mali, à l'ouverture d'un sommet des pauvres, rapporte l'AFP. La rencontre est organisée par des altermondialistes comme le contrepoint du sommet du G8 qui rassemble les chefs d'Etat des pays les plus riches de la planète du 7 au 9 juillet à Toyako au Japon.
Dans son discours d'ouverture, la présidente de l'organisation malienne de cette rencontre, Mme Barry Aminata Touré, a plaidé en faveur de "la justice sociale comme passage obligé et incontournable pour assurer une prise en charge durable et définitive de la problématique du développement dans le monde".
"Les gouvernements du G8, pays fortement industrialisés, sont les premiers responsables du réchauffement climatique et de la crise alimentaire internationale qui sévissent dans le monde", a ainsi dénoncé la présidente de la Coalition des alternatives dette et développement (CAD-Mali), qui organise la 7e édition de cette rencontre.
Au cours de ce rassemblement qui s'achève mercredi, les participants aborderont notamment les questions de l'éducation en Afrique, l'attitude des dirigeants africains, la coopération pour le développement, la dette extérieure."Nous n'en pouvons plus. Notre coton est bradé. Le paysan africain cultive, mais il n'arrive pas à vivre des fruits de son travail", a déclaré un paysan malien, cité par l'AFP.
Samedi, l'agence de presse chinoise Xinhuanet.com reprend l'antienne de l'aide à l'Afrique que le G8 n'honore pas: "L'Afrique appelle les dirigeants des pays industrialisés du G8 à faire davantage pour contenir la flambée des prix des produits de base et à ne pas revenir sur leurs promesses engagées en faveur de l'Afrique." La déclaration émane de Wole Olayleye, un coordinateur d'ActionAid, l'ancienne British charity Action in Distress, qui se prévaut du soutien de 320'000 personnes en Europe.
Faire davantage pour contenir les prix. Certes, l'inflation actuelle est dramatique, mais c'est plutôt la chute continue des prix à la production qui a précédé et dissuadé des millions d'entrepreneurs agricoles de produire qui devrait préoccuper l'Afrique.
Commentaires
Ah, cette vieille histoire de la paille et de la poutre, toujours d'actualité, preuve que l'humanité n'assimile pas ses leçons.
"Les gouvernements du G8, pays fortement industrialisés, sont les premiers responsables du réchauffement climatique et de la crise alimentaire internationale qui sévissent dans le monde", a ainsi dénoncé Mme Barry Aminata Touré.
Mais pourquoi accuserait-elle le Zimbabwe ?
Zimbabwe: l’ex -grenier à céréales devenu dépendant de l’aide alimentaire
HARARE (AFP) — L’agriculture du Zimbabwe, autrefois florissante, est en chute libre depuis l’expropriation brutale des fermiers blancs par le régime du président Robert Mugabe, dont la présence à un sommet sur la sécurité alimentaire à Rome suscite un tollé.
Ancien grenier à céréales de la région, le Zimbabwe a vu sa production agricole chuter de 50% entre 2000 et 2007 et dépend aujourd’hui de l’aide alimentaire internationale.
Des denrées de base ont disparu des étals et la plupart des Zimbabwéens ont pris l’habitude de sauter au moins un repas par jour.
Pour les détracteurs du régime, la crise remonte à la réforme agraire de 2000 menée dans la violence et la précipitation, qui a conduit au départ de plus de 4.000 fermiers blancs, dont les terres ont été redistribuées à des petits paysans noirs sans expérience ou à des proches du pouvoir.
http://secheresse.wordpress.com/2008/06/04/zimbabwe-lex-grenier-a-cereales-google-afp/
A la suite de l'attribution du prix Nobel de la paix à Al Gore, il est de bon ton de parler de réchauffement climatique.
AL GORE ET LE STATUT DU PRIX NOBEL DE LA PAIX
Le 12 octobre dernier, le comité Nobel en Norvège a annoncé que le prix Nobel de la paix était attribué à Al Gore.
Ce choix, bien davantage que tout autre auparavant, marque clairement la fin d’une ère qui a duré 105 ans.
En contradiction directe avec les dernières volontés et le testament d’Alfred Nobel, le choix d’Al Gore signifie essentiellement que le prix Nobel de la paix ne peut plus être considéré comme une récompense destinée à quelqu’un qui œuvre pour améliorer la condition de l’humanité.
En examinant les écrits de Gore, il est, de fait, fort loin d’être clair que Gore considère que l’humanité est sa priorité majeure.
http://www.turgot.org/sites/turgot/article/article.php/article/environnement_ecologie_prix_nobel
Pascal écrit dans les Pensées :
"Il faut que nous naissions coupables, ou Dieu serait injuste."
Sandro Minimo écrit dans les pages de son blog à la Tribune de Genève :
"Eh bien, ils peuvent dire avec certitude qu'il n'y a jamais eu autant de CO2 ou de CH4 (méthane) dans l'atmosphère depuis... 800'000 ans!"
Eh bien, voila Dieu coupable de la destruction de la Planète, puisqu'il nous a fait à son image !
Nous tenons notre Coupable !
On comprend l'attitude journalistes en lisant ceci :
Rob Gelbspan, ancien rédacteur en chef du Boston Globe a dit :
« Non seulement les journalistes n’ont pas le devoir de rapporter ce que les scientifiques sceptiques disent sur le réchauffement global, mais ils ont le devoir de ne pas rapporter ce que ces scientifiques disent »,
a-t-il affirmé lors d’une conférence à Washington.
http://www.turgot.org/sites/turgot/article/article.php/article/environnement_ecologie
Al Gore, par ailleurs, est coupable du développement de la malaria au Kenya, jusque dans les régions les plus froides du pays, dès la fin des années 1940, bien avant que quiconque parle de réchauffement global.
La malaria a ensuite été complètement éliminée du pays grâce au DDT.
Elle y a fait son retour après qu’on ait cessé d’utiliser le DDT.
Il est très regrettable que les grands médias n’aient jamais cherché à corriger les affirmations fausses de Al Gore sur ce sujet comme sur de nombreux autres. Ils seront maintenant sans doute moins enclins encore à le faire.
Quand bien même l’OMS a reconnu que bannir le DDT avait été une grave erreur et a recommandé à nouveau son usage, Al Gore n’a pas 1 seule fois dénoncé les lourdes conséquences du discours de Rachel Carson.
En 1996, il parlait encore du DDT comme d’un « produit trop célèbre » considéré comme « très dangereux pour la santé humaine ».
C’est là un sujet dans lequel aurait pu concrètement investir sa notoriété pour sauver concrètement des vies humaines.
Yasser Arafat s’est vu décerner le même prix en dépit de ses responsabilités directes ou indirectes dans le meurtre de nombreux civils innocents.
Info, intox, à chacun d'y faire son choix.