A l'heure où l'UDC se déchire et qu'un petit parti minoritaire à peine né peut s'enorgueillir d'avoir deux conseillers fédéraux (Perre Vanek ou Christian Grobet d' à Gauche toute! ou Eric Stauffer du MCG ont peut-être encore des chances d'y figurer un jour...), je reviens sur un événement fondateur de notre canton qui depuis belle lurette ne fait plus la une des journaux: la déclaration de non indépendance de Genève de 1815.
C'est ainsi que Laurent Moutinot (notre chef des Institutions - depuis que le Palais de Justice a coupé les liens avec le pouvoir exécutif - et non le footballeur portugais) qualifie la décision de nos ancêtres, les patriciens de la Restauration genevoises, d'adhérer au club de la Confédération helvétique.
Dans son discours du 1er juin au Port-Noir, que je lis dans Post-Scriptum le journal de René Longet (pardon le journal des socialistes genevois, mais RL y signe la plupart des articles), je trouve quelques bons rappels qui faut dire et redire à nos UDC, PBS et au MCG convaincus la stratégie de l'hérisson est la bonne pour notre pays.
Commentaires
D'un autre côté, M. Mabut, un paradoxe existe : le canton s'est formé avec une partie de l'ancien département du Léman qui aujourd'hui, dans les échanges agricoles (ou même la question de la circulation automobile), est plutôt favorable au protectionnisme genevois. Je ne suis pas sûr que si les patriciens de la Restauration avaient voulu redevenir indépendants, ces communes leur auraient été données.
D'un autre côté, M. Mabut, un paradoxe existe : le canton s'est formé avec une partie de l'ancien département du Léman qui aujourd'hui, dans les échanges agricoles (ou même la question de la circulation automobile), est plutôt favorable au protectionnisme genevois. Je ne suis pas sûr que si les patriciens de la Restauration avaient voulu redevenir indépendants, ces communes leur auraient été données.