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Un Parlement non représentatif

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Je suis tombé par hasard et grâce aux vertus d'un fil RSS (aussi appelé syndication ou abonnement aux actualités des sites internet), je suis donc tombé sur le communiqué de l'Assemblée fédérale qui dévoile par le menu la profession de 246 élus à Berne.

 

Une fois de plus le constat est aveuglant. Le Conseil national et le Conseil des Etats sont tout sauf représentatif de la population suisse.

 

Parmi les absents, figure évidemment les étrangers. un habitant sur cinq tout de même, les mineurs, un sur six ou sept. Les ménagères aussi sont absentes des travées fédérales, sauf celle qui poutzent entre les séances et qui cumulent vraisemblablement une double exclusion.

 

Parmi les 246 élus ont trouvent donc

  • 45 avocats, notaires et juristes et 37 directeurs
  • 31 professionnels de la politique, 32 secrétaires d'association ou de syndicats et conseillers.

On arrive déjà à 145 parlementaires tout rond.

Viennent ensuite les moyens bataillons

  • 25 paysans
  • 17 sans activités

Et enfin les secteurs où se situent les forces vives du pays

  • 1 élu pour la banque et l'assurance
  • 1 constructeur
  • 1 artiste
  • 3 gendarmes et membres de profession de sécurité
  • 3 industriels
  • 5 techniciens et informaticiens
  • 7 médecins et autres professionnels de la santé
  • 8 commerçants, transporteurs et hôteliers

 

Bref sans commentaire.

 

Commentaires

  • Oui, et on appelle ceci un "Parlement de milices" ! Autant cesser l'hypocrisie et professionnaliser la fonction de député ! A mon avis, ce n'est qu'en payant correctement les élus que nous pourrons retrouver quelque représentativité dans les Chambres fédérales. Mais la question est tabou, les élus croulent sous des tonnes de papier à consulter, des multitudes d'avis à considérer, des experts à consulter, etc. et on voudrait de plus, qu'ils exercent une profession susceptible de leur faire gagner leur vie !

    Non, un Conseiller national ou aux Etats doit pouvoir se payer au moins un assistant parlementaire, il doit disposer du temps nécessaire à explorer les domaines qu'il a choisi d'investiguer pour présenter une opinion argumentée et crédible. Sinon, l'administration a beau jeu de le renvoyer à ses préoccupations matérielles, elle qui a le temps de préparer les projets !

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