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Un pour tous, tous pour un!

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Qui finance l'Etat? Réponse: les entreprises et les riches. Economiesuisse publie ce lundi 20 août cent pages d'une étude qui enfonce une porte ouverte.

"L’Etat est financé avant tout par les entreprises et une petite minorité de particuliers. Les entreprises (22%) et les 20% de particuliers du segment le plus élevé financent ensemble 57% de toutes les dépenses entrant dans la quotepart de l’Etat, assurances sociales publiques incluses. Les 80% des particuliers restants contribuent pour 34%, dont 31% pour le segment moyen et 5% pour les 20% de particuliers du segment plutôt faible. La part de l’étranger s’élève à 2%. Reste
une part de 5% de déficit, financé par un nouvel endettement à la charge des générations futures. Si on ne considère que les contribuables indigènes (sans tenir compte de l’endettement ni de la part des recettes provenant de l’étranger), les entreprises et les 20% de particuliers du segment supérieur financent ensemble 60% des dépenses entrant dans la quotepart de l’Etat, la part des ressources
générées par les 80 % des particuliers restants s’élevant à 40%."

 

"Tous pour un, un pour tous!" Ouf la devise nationale est sauve. L'Etat social que la Suisse construit depuis plus d'un demi-siècle respecte le principe de la solidarité. Il n'y a pas à s'en plaindre ni à en changer.

 

En revanche, il est légitime de s'interroger sur l'efficacité économico-sociale de chaque francs que les contribuables confie à l'Etat. Il est des cas où l'Etat est moins efficient que l'économie privée et réciproquement. Ainsi la récente dénonciation par Monsieur Prix des tarifs des notaires genevois montrent qu'une privatisation d'une tâche publique n'assure pas ipso facto d'une bonne gestion.

 

Seule la vigilance et la remise à zéro régulière des comptes permettent d'éviter les dérapages les plus scandaleux. Et non les litanies sur les impôts que nous sert régulièrement la Pravda des patrons.

 

 

Commentaires

  • En forme M. Mabut!
    Je partage votre approche partiellement. Que dire des regies monopolistiques qui abusent de leur situation... SIG par exemple ou Swisscom qui a le monopole du dernier kilometre?
    La reponse est certainement dans une Cour des Comptes digne de ce nom, par l'assugrin que le Gd Conseil nous a livre et qui est, de toute facon aux mains des memes partis que le reste!!!
    Alors OUI a votre idee, mais OUI aussi aun reel controle independant des depenses publiques qvec un pouvoir de coercition ou de denonciation directe?
    Les notaires sont une cible facile. Que dire des hopitaux publics? La reponse est certainement au milieu de tout ca. Une imposition devient prohibitive lorsqu'elle est penalisante et elle doit etre bannie. La meilleure preuve que la sur imposition ne repond pas aux questions est celle qui frappe lles produits petroliers. Je m'etonne que personne ne mette le doigt sur le fait que sans ces taxe monstrueuses le deficit budgetaire serait encore plus lourd! Que fait l'Etat pour conduire une politique ecologique du trafic RIEN! On ne fait qu'ajouter des taxes aux taxes lesquelles lpombent un peu plus notre production indigene et ne freine pas les importations environnementalement desatreuses!
    Certes le refrain patronal est faux mais une partie de votre raisonnement aussi.
    Il faut contraindre l'Etat a etre financierement moins gourmand et nettement plus inventif. Je crois que si on reduisait l'imposition de 50% c'est a ce moment que les intelligences prendraient le pouvoir car il faudrait atteindre les memes objectifs avec la moitie moins d'argent! De toute facon cette hypothese ne doit pas etre exclue car le jour ou il n'y aura plus de produits petroliers a taxer il n'y aura plus de manne a se repartir! A moins que l'on impose le pet des vaches au lieu du Co2 des bagnoles ou encore l'haleine fetides de certains politiciens verreux?

  • Bonjour merci de votre commentaire.

    Le jour où il n'y aura plus de pétrole, il n'y aura plus de taxe sur les carburants. Il faudra donc bien que l'Etat se réinvente pour atteindre les même objectifs avec moins d'argent. La remarque est pertinente, mais "rassurons-nous", l'Etat, de tout temps, a toujours su trouver d'autres sources de financement. La bonne question que votre commentaire pose est celle-ci: l'Etat serait-il plus intelligent si on lui coupait les vivres de 50%? C'est une idée très répandue. Pas très éloignée d'un autre propos plus radical encore selon lequel une bonne guerre remettrait bien des pendules à l'heure.
    Outre qu'on voit mal comment concrètement une démocratie accepterait de s'infliger pareil remède de cheval, ce mode de traitement du laxisme étatique par l'amputation risque d'entraîner des effets collatéraux dévastateurs.Et rien ne garantit qu'une meilleure politique soit le résultat automatique d'une pareille cure d'amaigrissement. Le budget base zéro en vogue dans les écoles de management est une technique que l'Etat ne peut appliquer que très partiellement, car sa raison d'être est précisément de fournir des prestations que l'économie privée ne fournit pas: l'accès aux soins même les plus pointus pour tous, l'égalité des changes, la justice, la création et la diffusion des biens culturels, la protection des personnes et de la nature, la mobilité, etc.
    Certes une partie de ces biens et services publics peuvent être produits par des entreprises privées ou des agences publics indépendantes de l'Etat au sens strict, mais pas toujours à meilleur compte, comme le démontre la dérive récemment dénoncée des notaires. Et la question du financement de ces prestations reste entière.
    Ce qui devrait préoccupper Economiesuisse davantage des working poors, d'une partie des handicapés, des malades, des vieux, des femmes seules et des jeunes en formation.
    Or, n'est-ce pas à cette correction des inégalités sociales que les budgets publics servent de plus en plus?

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