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  • Promenade au bord du lac

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    On saute d’une plage de galets à un cheminement bétonné le long d’enrochements, de miniports ceints de bambous à des pontons en fer, des murs de lierre cachant des maisons cossues. Un parapet descend dans l’onde, invitant à la baignade. La Municipalité a même installé une douche solitaire. L’eau, c’est le bleu Léman. Le lieu, c’est Lutry, où l’on peut cheminer le long du rivage sans discontinuer. Quand donc Genève, si fière de «son» lac, et ses communes riveraines sauront-elles nous offrir des bonheurs aussi simples, un accès libre aux rives du lac, comme le commande la loi? Commenter sur jfmabut.blog.tdg.ch.

  • Le lac Tchad et les ados genevois

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    pisa lac tchad.png

    Utilisez les informations sur le lac Tchad présentées sur la page ci-contre pour répondre aux questions suivantes.

    Question 1 :

    Quelle est la profondeur du lac Tchad à présent ?

    A Environ deux mètres.
    B Environ quinze mètres.
    C Environ cinquante mètres.
    D Il a complètement disparu.
    E L’information n’est pas donnée.

    Question 2 :
    A peu près en quelle année commence le graphique présenté par la figure 1 ?

    Question 3 :
    Pourquoi l’auteur a-t-il choisi de faire commencer le graphique à ce moment ?

    Question 4 :

    La figure 2 se fonde sur l’hypothèse que :

    A les animaux représentés dans l’art rupestre étaient présents dans la région à l’époque où ils ont été dessinés.
    B les artistes qui ont dessiné les animaux étaient très doués.
    C les artistes qui ont dessiné les animaux avaient la possibilité de voyager loin
    D il n’y eut aucune tentative de domestiquer les animaux représentés dans l’art
    rupestre.


    Question 5 : LE LAC TCHAD R040Q06
    Pour répondre à cette question, vous devez utiliser des informations provenant à la fois de la figure 1 et de la figure 2.
    La disparition des rhinocéros, des hippopotames et des aurochs de l’art rupestre saharien s’est produite :

    A au début de la période glaciaire la plus récente.
    B au milieu de la période où le niveau du lac Tchad était le plus élevé.
    C après que le niveau du lac Tchad a progressivement baissé pendant plus de mille
    ans.
    D au début d’une période ininterrompue de sécheresse.

    A noter que, selon les FAQs du site PISA Suisse, en Suisse, les premiers résultats nationaux sont publiés en même temps que les résultats internationaux. Par la suite sont également publiés des rapports régionaux et cantonaux. Ces délais relativement longs s'expliquent par le grand nombre de pays participants et par le fait que les données sont " nettoyées " et préparées par le consortium international, puis soumises à différentes procédures de vérification et de validation.

    tchad lac.pngLe point commun entre le lac Tchad et les ados genevois, c'est PISA. PISA pour programme international for student assessment, le fameux test réalisé sous l'égide de l'OCDE qui devrait faire dès demain les gros titres des médias. Des jeunes de 15 ans de pas moins de 64 pays y ont participé. On en saura plus sur leur faculté à comprendre un texte dans leur langue et - c'est une première - on pourra observer l'évolution de ces facultés depuis 2000. Le prochain test sera réalisé en 2012 et portera sur les connaissances en mathématique.

    Saviez-vous que la lac a la superficie aujourd'hui qu'il avait en l'an 1000? C'est une des informations données dans le cadre du premier exercice proposé aux étudiants. L'OCDE diffuse un cahier où l'on retrouve toutes les questions. Intéressant. Cliquez ici et là en français. Le lac Tchad, dont l'assèchement en cours est naturel, c'est en page 17. (Image NASA 2001, d’après images Landsat)

    Le site PISA suisse est là.

  • Le Gothard et la traversée du lac

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    Formidable ouvrage donc qui ajoute une pierre durable au génie suisse. Et peu importe que le RER, qu'il soit zurichois ou vaudois, transporte bien plus de voyageurs que les tgv qui traverseront le tunnel des tunnels, la Suisse est à l'honneur et les rabat-joie son priés de se taire.

     

    Même s'il sur joue son rôle, Aldolf a montré une détermination formidable et une orgueilleuse ambition - verte et européenne - qui contrastent étrangement avec ce que sont devenus l'UDC et les Verts aujourd'hui, repliés sur leur jardin local, incapables de porter des projets audacieux, novateurs et véritablement durables, c'est à dire qui leur survivront longtemps, comme le Lötschberg le Gothard à Ogi.

     

    Cette pusillanimité frappe Genève. La ville a raté l'ère du rail à la fin du XIXe siècle, parce que l'industrie lourde s'est développée le long du Rhin, là où étaient aussi les mines de fer et de charbon. Le Rhône n'a pas ce genre de richesses minières et est resté un fleuve, dont les modestes chalands ne sont jamais remontés jusqu'à Genève. La ville doit essentiellement à son aéroport d'être encore connectée au monde. On ne mesure la dimension visionnaire des pionniers qui ont permis ces liaisons aux ambitions jardinière des Verts et des Sam Suffit citoyens (on ne demande pas leur avis aux habitants étrangers ni aux frontaliers).

     

    Les Genevois doivent donc se demander ce qu'ils doivent investir aujourd'hui pour que les connexions internationales de GVA (Genève Voltaire Aéroport) soient durables. La traversée du lac est sans doute importante, mais pour n'avoir pas su associer le CEVA au bouclement nord est de son périphérique, Genève a mis (volontairement et je le crains durablement) sa réalisation en péril. Car, à la vue de la nouvelle et double révolution technique qui va bouleverser notre rapport à la voiture (électricité et automatisation), il n'est plus sûr que la mobilité soit en 2040 ce qu'elle est aujourd'hui.

     

    Genève devrait aujourd'hui investir pour assurer à son aéroport un développement durable pour les 100 prochaines années. Et ce développement ne peut s'envisager qu'au travers un partenariat avec une autre piste. Entre Saint-Exupéry et Payerne, GVA va devoir choisir. C'est ce qui a motivé les Genevois à se mettre sur les rangs pour être parmi les opérateurs futurs de la plate-forme lyonnaise.

    Au soir du grand soir quand nos trois grands voisins s'eurent dûment inclinés devant l'exploit du Gothard, creusé pour 24 milliards de francs suisses avec les mains et les corps d'ouvriers européens, la RTS nous livra un débriefing infrarouge, habiles redites nécessaires sans doute à l'unité du pays. Solari chanta son Tessin dont le gouvernement est dominé par des hommes de la Lega, Béguin entonna l'hymne ferroviaire de circonstance, tous les invités dirent combien le couloir européen qui relie Gêne à Rotterdam, en faisant gagner six jours aux navires venant de Chine et de cet extrême orient laborieux.

     

    Enfin Adolf, Dolfi pour les intime, au mieux de sa forme, retrouva les trémolos montagnards qu'on entend dans les Mannerchor, pour dire et redire formidable, le clou du show étant ce moment où il a emmené le ministre belge frôler une arrête noire de l'Eiger, demande au pilote de balancer son appareil et obtient le soutien du ministre pour les nouvelles traversées alpines, le Lötschberg et le Gothard. Formidable! En contrepoint, le Shrek de circonstance, l'ancien syndic de Lausanne, qui avait apporté de l'eau au moulin des Zurichois, pour qui un seul tunnel au Gothard, leur Gothard aurait suffi, rappela un peu penaud que son non signifiait un oui à la brouette d'Echallens, devenue REV, réseau express vaudois.