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  • ”Ils n'ont qu'une seule patrie, oui c'est le stade des Charmilles!”

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    "Ils n'ont qu'une seule patrie, oui c'est le stade des Charmilles!" "Je suis déçu... déçu de constater comment un club plus que centenaire, deuxième palmarès national, peut être oublié, zapé, rayé de la carte genevoise! Triste constat: Genève est incapable de tirer son équipe vers la Super ligue Suisse. Je sais le championnat suisse est petit et donc peu rentable... le foot business me direz-vous. Alors La solution serait de lorgner sur un club visant l'élite française... visant seulement. En s'alliant avec le boss de Danone, Genève se retrouverait un honneur oublié, voir gaché. Tout cela reste du conditionnel. Reste que je resterai fidèle aux grenats genevois dans l'élite ou dans la merde. C'est cela un supporter, un truc qui échappe aux foot des affairistes, qui préfèrent les millions aux émotions... Alors je souviens de cette parole tirée de l'hymne du Servette FC de Genève: "Ils n'ont qu'une seule patrie, oui c'est le stade des Charmilles!"

    POST TENEBRAS LUX Lyon est la capitale de Rhone-Alpes, Lausanne de la Romandie, Genève n'est qu'un trait d'union. Merci de revoir vos fantasmes de capitale franco-valdo-genevoise à la baisse."

    Riro

    evian_thonon_gaillard_fc logo.jpgugs logo.gifJ'ai reçu plusieurs commentaires sous le billet intitulé "Evian-Genève: une belle équipe, vous ne trouvez pas!" publié dans ce blog mardi soir. Dont deux qui estiment non sans pertinence qu'il vaudrait mieux imaginer deux clubs pensionnaires du stade à Genève.

    Le Servette FC canal historique jouant le championnat suisse et un club français - Evian-Genève - jouant au stade de Genève qui pourrait, suggère mon excellent confrère Jean-Noël Cuénod, être le fruit des amours des ex-Croix-de-Savoie, devenu Evian-Thonon-Gaillard FC après leur rachat par le millionnaire patron de Danone Frank Riboud, non pas avec Servette mais avec UGS, club mythique des Eaux-Vives. De quoi donner au CEVA un supplément d'âme et de raison d'être, comme le souligne au autre commentaire.

    Mais le commentaire que je préfère est sans conteste celui d'un vrai supporter qui signe Riro et dont le propos est digne d'une lecture et d'une méditation sur la vie qui va et l'air du temps. J'aimerais bien rencontré Riro.

  • Moutinot cultive le mythe

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    Laurent Moutinot, président du Conseil d'Etat, n'a évidemment pas manqué de fêter le 405e anniversaire de l'Escalade avec la société des Vieux-Grenadiers.

     

    On sait que le costume de la vénérable compagnie a pris quelques libertés avec l'histoire, mais qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. Il en va de même de Genève aujourd'hui dont la majeure partie des habitants ne sont pas du cru.

     

    Et il en allait de même déjà en 1602. Dans sa livraison du 13 décembre, l'hebdomadaire Le Messager de Thonon écrit: "L'étude des protagonistes de cette nuit de l'Escalade montre qu'iln'y avait que peu de "vrais" Genevois parmi les héros et que les assaillants savoyards ne l'étaient pas vraiment!" Et le journaliste Dominique Ernst de poursuivre:

     

    "Du côté des Genevois, la mère Royaume était d'origine lyonnaise alors que Dame Piaget venait de Présilly. Huit des dix-huit 2morts pour Genève" venaient de Savoie voisine (Andilly, Viuz Saint-Jeoire) ou du Piémont et de l'Ain! quant à la troupes des "Savoyards", elle était essentiellement composée de soldats piémontais, napolitains et espagnols, auxquels s'étaient joints des anciens ligueurs français."

     

    "Une chose est sûre, ajoute Le Messager, les population savoyardes limitophes de la ciét de Calvin ont fêté dans la joie la victoire des Genevois. On dit même qu'un grand feu de joi fut allumé à Saint Julien, où six mois plus tard, le 21 juillet 1603 fut signé la paix sous les auspices des puissances de l'époque.

     

    Laurent Moutinot n'a rien dit de tout cela dans son discours. Il s'est contenté de ressassé le mythe de la cité injustement attaquée qui se délivre sans même qu'un chef ne dirige la milice bourgeoise. Que pensait Robert Cramer qui était à ses côté lui qui venait de signer le projet d'agglomération franco-valdo-genevos? N'est-il pas temps, Monsieur le président du Conseil d'Etat de changer de discours?

     

  • Qu'attendre de la Constituante

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    Christian Grobet se lance dans la mêlée pour faire de la résistance. L'ancien patron socialiste des Travaux publics et grand défenseur des locataires (enfin c'est ce qu'ils croient) est contre une révision totale de la Constitution. Il veillera donc à ce que la droite n'en élimine pas ce qu'il y a mis à coups d'initiatives.

    Guy-Olivier Segond n'y va pas. Mais son analyse ne diffère guère du socialiste. Le temps n'est pas à une révision totale, car l'esprit des Genevois est ailleurs. Et puis la Constituante ne peut guère effacer de la loi fondamentale ce que le peuple y a inscrit, dit-il en écho à la résistance grobétienne. Les chances de sortir de l'exercice avec un texte simple sont donc quasi nulles. Et porter le mandat du président du Conseil d'Etat à quatre ou cinq ans comme l'ont fait les Vaudois ne changera rien.

    En revanche, sur l'avenir de Genève, les deux ex-poids lourds du gouvernement diffèrent totalement. Christian Grobet reste circonspect sur le développement du canton qu'il voit abandonner aux affairistes. Pour Guy-Olivier Segond, Genève devrait mettre son énergie à inventer une nouvelle gouvernance, dont les deux piliers devraient être 1) de doter le canton d'un gouvernement fort et 2) de trouver le moyen d'élargir son assise politique à toute la région. Bref. C'est la frontière qu'il faudrait d'une manière ou d'une autre faire tomber. Vaste ambition que le très technocratique projet d'agglomération franco-valdo-genevois ne permet pas (encore?) de forger.

     

     

    Dans deux gros mois les citoyens genevois auront sélectionné 80 des quelque 500 candidats qui se présentent à l'élection de la Constituante. Alors le délai pour déposer les listes court jusqu'à ce lundi midi, une nouvelle vague d'interrogations semble gonfler dans le landerneau politique en phase de rentrée: A quoi bon cet introspection démocratique durant quatre ans? Et pour déboucher sur quoi? Deux anciens conseillers d'Etat, l'un candidat, l'autre pas, manifestent leur scepticisme.