Conversation philosophico-théologico-politique avec Hani Ramandan ce matin autour d'un café. Passionnant comme d'habitude. Le recteur de la mosquée des Eaux-Vives est fidèle à lui même. Son fondamentalisme personnel est son droit. Il ne l'est plus dès lors qu'il entend l'imposer à la société au travers des lois qui nous gouvernent.
Je lui dis que, pour moi, blasphémer Dieu est un droit autant que d'affirmer que sa foi en Dieu, dès lors que dans les deux cas. Il s'insurge évidemment... J'affirme que le relativisme est la condition nécessaire pour instaurer la paix civile. Il prétend que le relativisme est un dogme comme les autres, qui a ses fondamentalistes.