Deux votes pour rien et trois votes à refaire. Sur six objets genevois, le bilan des urnes de ce 30 novembre n'est pas brillant. Le premier vote pour rien c'est celui que Christian Grobet impose désormais aux Genevois*, dès lors qu'ils touchent à un cheveu des lois sur le logement. Le second vote pour rien c'est celui du contre-projet à l'initiative anti-dette. A voir comment les politiciens genevois se sont fichés depuis des décennies de dispositions semblables, on peut douter que ce remède fonctionne mieux qu'un placebo.
Les trois votes à refaire portent sur la question d'une plus grande sélection des élèves du Cycle d'orientation. Les Genevois ont été empêchés de s'exprimer sur le sujet en raison d'un recours gagné par les partisans de l'initiative 134 et d'une décision rigoureuse du Tribunal administratif qui a renvoyé le scrutin au 27 mai 2009. Cette péripétie n'a semble-t-il pas eu d'effet sur la loi sur l'Université qui passe sans problème. [cliquer sur l'image pour l'agrandir]