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Gestion publique - Page 141

  • Du courage en politique... à propos de VeyriEtrembières

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    unger sourit regard sortant2.jpgA propos du vote sur la livraison de 4450 noms de clients UBS à l'Amérique de "saint" Obama, Pierre-François Unger a cette jolie formule dans mon journal préféré ce matin: "On va tous sortir notre mouchoir parfumé, nous le coller sous le nez et traverser courageusement le tas de fumier. L'herbe ne pourra être que plus verte ensuite." *

    Pas sûr cependant que les Suisses soient appelés à entériner le prochain vote des Chambres. A Genève, le Grand Conseil avait privé le peuple de se prononcer sur le sauvetage de la BCG concocté alors par le duo Grobet Calmy-Rey. Une facture de 2,5 milliards pour le canton. Pour l'instant l'histoire UBS a rapporté de l'argent à Berne (et coûtera sans doute quelques milliards à la BNS).

    Pour un ministre des finances, traiter quelques anciens dirigeants de la première banque du pays de l'élément constitutif du fumier, relève soit du populisme, soit de l'inconscience. A moins que ce propos ne résulte tout simplement du bon sens de quelqu'un qui exerce sa dernière législature et ne se représentera plus devant les électeurs. Encore que, par les temps qui courent, ce soit plutôt bien porté - électoralement parlant, à gauche comme à l'extrême-droite - de cracher sur les banquiers distributeurs de bonus.

    Comme le dit le grand Starobinski, excellemment interviewé par Etienne Dumont dans le même journal: "Nous subissons une séduction de l'émotion présente qui entraîne une régression de la capacité de mémoire". Et plus loin: "A la mobilité dans le temps (qui valorise la mémoire et la comparaison avec le passé) a succédé l'ivresse de la mobilité dans l'espace."

    Hier soir à Veyrier, devant une modeste chambrée, on a pu constater le même effet. Les politiciens sans avenir ont tenu un langage critique, ceux dont le sort dépend de l'humeur du peuple, ont tourné sept fois leur langue dans leur bouche. Ainsi va la démocratie. Le courage n'est pas la vertu que les urnes récompensent le plus.

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  • Veyrier Etrembières: Pour un flirt avec toi...

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    DSC04632.JPGVeyrier-Etrembières sans frontières! Pour un flirt avec toi...

    Non, ce n'est pas une nouvelle Association qui ferait la promotion des communes en mal de fusion. Ce n'est pas non plus l'embryon de l'amicale des communes transfrontalières franco-genevoises. Ce n'est pas davantage une rébellion contre les décisions du Congrès de Vienne de 1815, au terme duquel Veyrier fut amputée d'une partie de son territoire.

    Les carrières n'écorchaient pas encore la fière façade de la montagne des Genevois et le premier funiculaire électrique d'Europe n'escaladait pas encore ses flancs escarpés jusqu'au Treize-Arbres. La station supérieure du téléphérique, joyau (témoin) de l'architecte genevois Braillard ne se dressait pas non plus au-dessus du vide.

    L'Arve impétueuse formait une frontière naturelle autrement plus dangereuse et infranchissable au temps des crues que le cordon douanier que l'histoire et les Etats ont dressé au fil des siècles au travers de la cuvette genevoise, créant à jamais cette mentalité d'assiégés, si typique des vieux Genevois de la ville, qui ignorent, voire méprisent leur arrière pays et ses habitants. (Le MCG n'étant qu'un avatar populiste de cet esprit de Genève qui se croit supérieur du haut de la colline de Saint-Pierre et balaie Jura et Salève pour regarder le monde les yeux dans les yeux.)

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  • Gardes-frontière perdus dans la campagne genevoise: que fait Eric Stauffer!

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    garde-frontière Bardonnex.jpgAlors que le Conseil fédéral se réunit en conclave samedi 1er mai pour plancher sur sa réforme et possiblement remodeler les départements, notamment fusionner l'armée et la sécurité policière, une petite nouvelle lue sur le blog de la TSR dit l'urgence aussi de verser les gardes-frontière dans ledit département de la sécurité, histoire de bien coordonner les troupes.

    Faute en effet de recrues en suffisance sur le territoire genevoise, dit la nouvelle, la direction des douanes - les gardes-frontière sont rattachés au Département des finances - a dû mobiliser des recrues suisses-allemandes. Du coup, certaines patrouillent se seraient perdues dans la campagne genevoise - ce qui prouve au passage que Genève n'est pas un canton  ville.

    Mais que fait donc Eric Stauffer? Le lider maximo du parti favorable à l'indépendance de la région franco-valdo-genevoise (fusionner la région, c'est la meilleure manière de supprimer le problème des frontaliers), a dénoncé il y a peu le manque de GPS à la police, qui aurait connu, elle-aussi, quelques errements rupestres dans notre canton de 252 kilomètres carrés. Il va sans doute dénoncer l'incurie bernoise.

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