"S’il y a un évêque qui n’a pas la langue dans sa poche, c’est Mgr Charles Morerod, en charge de Fribourg, Vaud et Genève..." Jacques Pilet consacre son édito publié dans Bon pour la tête ce vendredi aux propos du prélat dans la NZZ du dimanche 13 décembre, propos répercutés par cath.ch, puis - toute vérité n'étant pas bonne à dire, celle-ci a blessé - quelque peu édulcorés dans un communiqué à l'adresse des agents pastoraux. Sa langue qui n'est pas de bois a redit que, tout compte fait, 170 prêtres devraient suffire amplement dans son diocèse contre les 345 actuels.
Mieux vaut - on fait bien des kilomètres pour aller dans les centres commerciaux - des cérémonies bien achalandées que des messes qui ne rassemblent qu'une poignée de fidèles taiseux. Je confirme. Les messes de Saint-Julien-en Genevois ou de Notre Dame de Genève sont plus motivantes. Certes, le Christ a bien dit qu'il est présent au milieu de ceux qui se réunissent en son nom, comme le constate le blogueur théologien et député socialiste Sylvain Thévoz, mais il n'a pas dit qu'un prêtre doit nécessairement être présent.