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Compesières - Page 3

  • L’évêque de Genève et le diable

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    Les catholiques de Genève Sud avaient rendez-vous ce dimanche sur le pré pour une messe bon enfant et importante. Un peu plus de 250 fidèles ont assisté à la cérémonie présidée par Pascal Desthieux, bras droit de l’évêque de Genève, Charles Morerod, établi à Annecy depuis son expulsion au XVIe siècle, puis à Fribourg depuis 1819. 250 fidèles, c’est plus qu’on en attendait mais moins que trois pour cent des baptisés de la région.

    Le point d’orgue fut l’inauguration officielle de la nouvelle unité pastorale qui réunit désormais sous l’administration de l’abbé Elie Maomou, débarqué de Guinée Conakry il y a deux ans, les paroisses de Carouge et des Acacias et celles de Veyrier, Troinex et Compesières.

    Au menu, le diable, cité dans le Livre de la sagesse, première lecture du jour. Mais le malin se fit discret et resta confiné dans le Livre, rédigé 30 ans avant notre ère si j’en crois les clés de lecture du magazine Prions.

     

     

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  • La démission de Marx a été refusée

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    La démission de Marx a été refusée. Marx, Reinhard, le cardinal de Munich, pas l’auteur du Capital et maître à penser des communistes. Empêtrée dans le scandale des abus sexuels, l’église d’Allemagne peine à trouver un nouveau souffle. Elle n’est pas la seule. Face à l'aveuglement de son église, Marx avait jeté l'éponge le 4 juin.

    C’est que ce scandale des abus et de l’emprise sur des êtres dépendants n’est pas l’égarement de quelques-uns, admet le pape François et les plus clairvoyants de ses ministres, mais bien l’égarement de l’église en tant qu’institution, un égarement systémique. C’est l’égarement d’une église, la plus grande de la chrétienté, celle de Rome, qui ne sait pas comment sortir de l’emprise que son propre clergé exerce sur elle, qui ne sait pas faire confiance et redonner leur place aux laïcs, dont bon nombre a fini par se détourner de l’institution. C’est l’égarement d’une église apeurée, qui s’accroche à ses doctrines empilées au fil des siècles et que trop de clercs, du haut en bas de la hiérarchie, tiennent pour éternelles comme des reliques, dans un déni spectaculaire du monde des vivants. 

    C’est dans ce temps de doutes et de renaissance - en cours sûrement mais dont l'issue reste mystérieuse -, que j’ai accepté ce dimanche de reprendre la présidence du Conseil de ma paroisse de Compesières

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  • Comment réinventer Compesières

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    Compesières, c’est une image d’Epinal, un château du XVIe, une église de 1830, une école 1900, une ferme agrandie en 1930. Le site se meurt lentement. Sa mort va s’accélérer avec le projet saugrenue de la Mairie de construire la  nouvelle école à 300 mètres du site historique, faute d’avoir trouvé un architecte capable de bâtir une école du XXIe siècle au coeur de ce curieux hameau (à défaut de la construire, là où habitent deux tiers des habitants)…

    La ferme, elle, est désaffectée depuis plus de 30 ans. Le pouvoir politique municipal, qui siège dans le château, voit chaque année ses compétences rognées par le Canton. Et l’école, elle n’est plus en rénovation et peine à prendre le virage des technologies de l’information.

    Compesières, c’est encore l’église Saint Sylvestre. Elle se meurt aussi. 

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