Je suis sur la terrasse du Volontaire, le bistrot temporaire de la coopérative La Ciguë. L'Usine sur ma droite, quatre niveaux sur rez, la rue de la Coulouvrenière en enfilade que ferme à l'horizon un bâtiment bas (au passé industriel sans doute aussi). De l'autre côté du fleuve, le vaste ensemble des rives du Rhône, qui a remplacé les taudis d’antan, donne une touche de modernité à la colline de Saint Jean naissante, où il s'adosse. Sur six à douze étages.
Pourquoi, me dis-je in petto, ne pas construire deux niveaux ou trois niveaux de plus sur la ci-devant Usine, tout en verre et un toit plat par dessus, engazonné et ouvert aux adeptes de la nature en ville?