Alors que le dernier Américain a quitté le pays conquis par les Talibans avant la date butoir du 31 août, je n'ai vu que bien peu d'articles récemment sur la présence des organisations humanitaires en Afghanistan. Qui pour la plupart restent. N'y a-t-il pas une certaine indécence à voir les ressortissants et les supplétifs des nations occidentales sauvés par les airs alors que 34 millions d'Afghans restent piégés dans un pays sans ressources sans gouvernement? Qu'a-t-on appris de l'avalanche des nouvelles sur le chaos de l'aéroport de Kaboul? Pas un média ne semble avoir échappé à cette fatalité d'une information unilatérale.
Cette réflexion m'est venu à la lecture d'un article ce lundi dans La Croix. Le journal interroge le porte-parole du CICR Florian Seriex. La Croix-Rouge est présente depuis 1987. Un chiffre: Pas moins de 1800 personnes travaillent pour l’institution genevoise et son pendant le Croissant rouge. Et ce propos du porte-parole: "La question de partir ne s'est pas posée ces dernier mois et, à ma connaissance, aucun collaborateur n'a demandé à être évacué."
Le 24 août dernier, la Tribune de Genève, sous un titre un peu anodin "L’inquiétude des humanitaires face aux nouveaux maîtres de Kaboul"- évoquait aussi le choix des ONG et de l'organisation internationale genevoise: "En Afghanistan, le CICR soutient plus d’une quarantaine de centres de santé, gère sept centres de réhabilitation."
Éloquent, non?
Commentaires
"Éloquent, non?" Pas pour moi. Vous devriez développer. Car si moi je ne comprends pas où vous voulez en venir, je suis sûr de ne pas être le seul.