Le ver sort du fruit écolo. Où va-t-il trouver refuge? Dans un nouveau parti qu'un enseignant - Julien Nicolet - appelle de ses voeux: les indépendants des gauches pourraient, selon le jardinier des Cherpines, rassembler les 7% de voix indispensables pour décrocher des sièges au Grand Conseil genevois.

Qui cela peut intéresser? Des indépendants, il y en a déjà chez SolidaritéS.

Les déçus des Verts que le pouvoir a transformé, en une génération, en Parti radical, dont les membres sont, comme des journalistes dans les tanks américains roulant sur Bagdad, "embeded" dans la fonction publique. Julien Cart ne voient plus, chez les Verts, de lendemains qui chantent la décroissance et la frugalité, les nouveaux couplets qu'il aurait vouolu ajouter à une Internationale recomposée sur l'air "Nous sommes les champions".

Le voilà solitaire, le Vert. Comme Didier Bonny qui rêve de fédérer les petits partis du centre. Et quelques autres déçus du mariage radical libéral, et Manuel Tornare, qui ne quitte pas le Parti socialiste, mais se pose en réserve de la République. Puisque le PS ne le veut pas, peut-être le conseiller national prépare-t-il un come-back en locomotive d'un plus vaste parti, que l'on baptisera SolitairitéS, voué à rassembler tous les solitaires, esseulés et autres exclus de la classe politique genevoise.

On pourrait y ajouter l'ex-indépendantiste Patrick Dimier et l'ex-PDC Engelberts et tous ces abstentionnistes majoritaires qui ne trouvent plus dans les partis le port d'attache de leurs intérêts.