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Les abstentionnistes votent à droite

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M. Merz doit une fière chandelle à la cigarette, aux molosses et à la gratuité des TPG.

 
C'est grâce à eux que les Genevois se sont "déplacés" en masse. 50'000 électeurs de plus. C'est la différence entre le taux de participation record de 61% et la moyenne suisse de 39%.

 

Si les allégements fiscaux, désormais consentis aux actionnaires possédant plus de 10% des actions d'une entreprise, ont passé la rampe du bout des lèvres, c'est peut-être bien parce qu'une grosse majorité de ces 50'000 Genevois habituellement abstentionnistes ont voté pour le paquet fiscal.

 

On ne voit pas en effet d'autres explication à cette étonnante adhésion des Genevois à la politique de M. Merz. N'ont-ils pas élu il y a deux ans et demi une majorité de gauche au gouvernement?

 

Sans cette participation exceptionnelle, on peut donc échafauder l'hypothèse que Genève aurait voté comme le canton de Vaud et donc refusé le projet ficelé du Conseil fédéral. Ce qui aurait peut-être renversé le résultat du vote au niveau national. L'écart entre les non et les oui est en effet inférieur à vingt mille voix.

Commentaires

  • Vous avez très vraisemblablement raison et c'est logique.
    Qui ne dit mot consent. Et si l'on consent, par son abstention, à la perpétuation d'un système, c'est en principe que l'on ne s'y trouve pas si mal. Or nous vivons dans un système économique libéral, réglementé par un Etat de droit dont les grandes lignes ont été tracées depuis 160 ans par les radicaux. Un Etat qui prévoit une parti raisonnable de partage et de redistribution des richesses.
    C'est d'ailleurs à l'inverse, pour cette raison qu'il est toujours très difficile de faire fonctionner la démocratie dans un pays très pauvre dans lequel il n'y a rien à partager et guère d'espoir d'amélioration à court terme.

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