Que reprocher au président Sarkozy? Hier soir, face à un PPA et une Arlette Chabot médusés et soudain vieillis et fatigués par contraste avec un un président énergique, sévère, mais magnanime et parfois presque attendrissant, Sarkozy a sorti le grand jeu, comme on dit des orgues. Avec toujours le même leitmotiv: la carotte pour les travailleurs qui se lèvent tôt et le bâton pour les voyous.
"C'est simple mais pas simpliste" a même eu le culot de déclarer le locataire de l'Elysée. Dame il est capable de déclarer dans le même souffle que les 35 heures sont un acquis social et de les vider de leur sens en proposant des accords par entreprise. De quoi dynamiter encore un peu plus le front syndical déjà bien émietté. Et si peu représentatif...
Il y a une chose que le réformateur, que dis-je le révolutionnaire qui régimente la France du troisième millénaire, n'a pas changé, c'est le mode de gouvernement. Quel contraste avec le régime d'assemblées et de collèges que connaît notre pays du plus profond de ses vallées jusque sous la coupole fédérale.