"Quiconque propose une loi nouvelle, le fait la corde au cou". Nos députés volontiers législateurs pour tout et pour rien devraient se souvenir de cette proposition de Démosthène et de sa conséquence: si la loi est jugée louable, le député à la vie sauve, sinon...
J'ai trouvé cette citation dans le journal Le Temps de ce lundi. Emmanuel Garessus y chronique l'ouvrage de Jean-Philippe Delsol: "Au risque de la liberté".
Avocat d'affaires et historien, l'auteur français écrit à ceux qui pensent que toute loi forge la liberté: "C'est au contraire l'excès des lois qui crée la confusion et incite au non-respect du droit. Il est plus facile de cacher ses turpitudes dansle maquis que dans le désert."
Mais y a-t-il vraiment une antidote à l'excès des lois? Le christianisme en serait une. Qui dans l'esprit de l'auteur "fait le pari de l'homme plutôt que des institutions".
Commentaires
Merci de nous rappeler que l'excès de lois, comme en toute chose, est pernicieux. Voilà qui nous conforte en regard des idées dominantes qui veulent, tel le dogmatisme de gauche, que l'on nous fasse croire que hors le Tout à l'Etat, il n'est point de salut.