Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

A l'Italienne!

Imprimer

Que pense Claude Blanc de la création du parti démocrate en Italien, ce mariage de raison entre les ex-communistes et la gauche radicale et le flanc social de l'ex démocratie-chrétienne? Claude Blanc fut maire démocrate-chrétien de Meyrin et fit sensation dans les année 70 en s'alliant un temps avec la gauche, dont le parti du travail, pour conquérir la majorité. Sans lendemain à l'époque, la guerre froide faisait encore rage. De l'histoire ancienne.

 

Une grosse génération plus tard, l'Italie paraît en passe d'achever sa révolution politique. Après l'effondrement d'une démocratie-chrétienne à bout de souffle, la création autour de Berlusconi de Forza Italia, parti de droite sans état d'âme, la coalition centre-gauche de Prodi, dont le pouvoir vacille en raison des tiraillements internes de ses composantes, a-t-elle enfin trouvé l'assise politique qui lui permettra de durer?

 

Reconnaissons à l'Italie une sacrée capacité d'innovation politique. La désignation du nouveau leader du centre-gauche s'est opérée via un scrutin populaire ouvert à tous. Membres ou non d'un des mouvements du centre-gauche, tous les Italiens, les résidents étrangers y compris, ont pu participer à la désignation du nouveau chef. Résultat 3,4 millions d'électeurs et un plébiscite pour le maire de Rome, l'ex-communiste, mais très consensuel, Walter Veltroni. Exit l'alliance entre les Démocrate-sociaux et la Marguerite, place au parti uni de l'Olivier!

 

La Suisse et ses cantons sont à cent lieux d'une pareille révolution. Les élections fédérales de ce dimanche prochain reconduiront au pouvoir une grande coalition. D'aucuns songent a bouter un Christoph Blocher trop insolent hors du Conseil fédéral, comme on sort de la classe un élève trop turbulent, mais l'UDC reste bienvenue autour de la table. Les socialistes ne parlent plus de quitter le gouvernement. Même les Verts rêvent désormais tout haut de participer au festin du pouvoir.

 

Commentaires

  • Que croyez-vous la Suisse n'est pas la seule propriétaire du référendum et en Italie le référendum est beaucoup plus employé que les Suiisses ne le croient ! Il faut savoir que la gauche italienne est largement plus libérale que notre centre droit Suisse ! Pare exemple les grandes privatisations en Italie c'est la gauche qui les fait et ce n'est pas l'ex droite de Berlusconi qui a fait quoi que ce soit !

Les commentaires sont fermés.