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  • La Julie offre du valaisan à ses nouveaux abonnés, le vin boue dans nos campagne

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    D'abord, il n'y a pas que Genève qui produise du bon vin, que dis-je, de l'excellent vin...

    Je reviens des Automnales qui, au passage m'ont déçu en bien et mérite une visite et pas seulement pour le stand de l'agriculture genevoise - si, il m'arrive de décerner des lauriers.

    Nous avons dégusté un Révolution, un gamay vieille vigne élevé en foudre, et le 46.11, un gamaret fin et fruité et encore le Stylet, un merlot en sa quatrième feuille, bref une sélection du domaine de La Planta, votre voisin, excellemment commentée par une oenologue experte Annabelle Anex.

    Il n'y a donc pas que les vins de Genève qui soient bons dans ce coin de terre. Il  y a aussi des vaudois et des valaisans. Certes, on ne s'attend pas à ce que 24 Heures offre du genevois à ses nouveaux lecteurs ni que le Nouvelliste offre autre chose que du valaisan, encore que chacun de ces cantons soient divisés en régions qui entretiennent entre elles une jalousie... qui oblige les autorités à de savants assemblages lors des apéros officiels... Genève, mais la Suisse aussi, est un monde en soi...

    D'un cerrtain point de vue, la Tribune de Genève montre donc l'exemple, à l'heure où nos autorités cantonales transcendant nos frontières, héritées des siècles et de quelques puissances occupantes et autres congrès internationaux, à l'heure donc où nos gouvernements créent la métropole lémanique et inaugurent un CEVA, il serait temps que nos vignerons montent dans le train.

    Et créent le pendant viticole de cette nouvelle géographie de la concordance régionale: je propose ici que les vignerons qui élèvent de Dardagny ou de Soral ( il faut bien ici aussi ménager les suceptibilités) à Salquenen des vins de qualité se fédèrent sous l'appellation Haute vallée du Rhône. Un label qui pourrait s'étendre au Crépy de la Haute-Savoie et aux vins de Seyssel et serait notre ambassadeur dans toute l'Europe et pourquoi pas dans le monde entier. Qu'en pensez-vous?

     

     

    PS: Chère Christine Vocat, il y a un domaine Joseph Vocat du côté de Sierre, un parent?

    raisin.jpgTout lecteur attentif de la page du Courrier de mon journal préféré, où est publié aussi un petit extrait de la revue de presse des blogs (l'essentiel de cette revue est visible à cette adresse http://webzine.blog.tdg.ch), tout lecteur donc de la Julie aura lu la lettre de Christine Vocat du domaine Les secrets du soleil à Dardagny.

    Sous le titre "Trahie par mon cher journal", la vigneronne nous livre sa consternation: La Julie, sa Julie - enfin son service marketing - offre du vin valaisan aux nouveaux abonnés. "Moi, femme de vigneron, je me sens trahie, déçue, bouleversée..."

    Et bien, chère Christine, je pense, moi qui exploite encore quelques ceps de chasselas au pied du Salève, 1) que la Tribune a sans doute fait une bourde, mais 2) que cette bourde ne devrait pas vous bouleverser, mais vous inciter, vous et toute la corporation des vignerons et des encaveurs de Genève Région-Terre et Avenir, à relever un défi.

  • Genève biffe rupestre mais en reste à l'Escalade

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    Fazy a eu beau faire la révolution et abattre les rempart de Vauban qui étouffait la cité, ses édiles continuent de traiter les voisins par dessous la jambe. L'internationale protestante fait plus d'argent avec Amsterdam, Boston, Londres, et quelques autres cités exotiques qu'avec son arrière pays. ça ne date pas d'aujourd'hui et ce n'est pas près de changer

    Nouvelles fiançailles donc. Après le Rhuso de Segond qui devait fusionner les HUG et le CHUV, la fusion Vaud-Genève de Chérix refusée par les peuples, l'OPA fiscale de Calmy-Rey sur les revenus des cadres réfugiés en terre sainte, l'opération mobilité conduite il y a deux ans par Broulis et Hiler, voilà donc la métropole lémanique Broulis Muller. Levons nos verres de blanc - à propos qu'est-ce qu'il y avait dans les verres hier après-midi?

    Mais ne raillons pas. Comme le dit Xavier Comtesse, mieux vaut une métropople multipolaire qu'une agglo tentaculaire (sans doute aurons-nous les deux). Comme le dit le député maire de Divonne Etienne Blanc, elle ne se fera pas sans nous la métropople lémanique. ça c'est sûr!

    Bref tout ça pour la troisième voie CFF, la troisième voie autoroutière avec son appendice la traversée du lac et un beau pont emprunté à Philippe Joye. Soit rien de plus qu'il y a deux ans. Ah si des statistiques communes.

    Pour le reste, on verra. A l'heure des réseaux et de la soft gouvernance, chère à Comtesse, on a l'étrange sentiment que nos six conseillers d'Etat étaient bien seuls à Prangins. Seuls face à une tâche qui les dépasse.

    En bonne démocratie, il conviendrait que le peuple puisse avoir son mot à dire. Mais rien n'a été dit à ce sujet. Envisage-t-on des votes conjoints Vaud Genève sur la traversée du lac. Et pourquoi les Français n'auraient-ils rien à dire.

    Les Gessiens veulent raccorder leur 2x2 voies à l'A40 du côté de Bellegarde et à l'A1 du côté suisse. Qui votera sur ces sujet? Ainsi en va-t-il du CEVA qui n'a fait l'objet que d'un vote de rabiot parce qu'on a augmenté son budget de 50%. Mais seuls les Genevois (les citoyens genevois qui ne sont que 240'000 pour une population de 460'000 habitants)  ont voté sur le sujet. Ni les Nyonnais, ni les Thononais n'ont eu leur mot à dire.

    Qu'en dit la Constituante?

    metropole lemanique.jpgLa métropole lémanique est née. Bon, et maintenant, on va faire quoi avec les Vaudois?

    La corbeille de la mariée est un peu vide, surtout pleine de bonnes intentions. On veut sans doute un joli RER de Martigny à Evian et de Neuchâtel à Bellegarde et Annecy. Ah non, la chose n'a pas été évoquée hier dans l'austère château de Prangins. D'ailleurs ni les Valaisans ni les Neuchâtelois ni les Savoyards ni les gens de l'Ain n'ont été invités aux fiançailles.

    Genève ne traite plus Lausanne de rupestre, mais en reste à l'esprit de l'Escalade, l'esprit d'une ville assiégée, investie par des manants qu'elle supporte - elle manque tellement de têtes et de bras - mais qu'elle n'aime pas.

  • Nyon - Genève: passons à l'action!

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    [cliquer sur l'image pour l'agrandir]

     

    Autoroutière ou ferroviaire, la troisième voie s'impose de Genève à Lausanne, comme s'impose aussi pour Genève l'obligation de désengorger l'autoroute de contournement en lançant un pont par dessus la rade et en raccordant la voie express du Pays de Gex à l'autoroute à la hauteur de Bellevue. L'évidence n'en fut hélas qu'esquissée hier à Nyon au cour du débat lancé par la Tribune et 24 heures sur la question provocatrice: Genève doit-il annexé le district de Nyon? [Lire aussi les trois notes ci-dessous]

     

    De tels chantiers dépendent évidemment de la planification fédérale, mais peut-être que Genève et Vaud pourraient innover et manifeste autrement que par un lobbying balbutiant et des pleurnicheries indignes leur volonté d'ancrer la région dans le XXIe siècle. L'Europe nous montre l'exemple. Tant Genève que Vaud font usage des fonds européens Interreg. Ils ne sont pas gigantesques mais fonctionnent néanmoins souvent comme des catalyseurs. Genève connaît un fonds d'équipement communal qui paie les charges d'intérêt des investissement des communes à faible capacité financière.

     

    Pourquoi ne pas lancer un Fonds d'équipement régional. Ce fonds pourrait être alimenté par une partie de l'impôt auto, une partie des impôts payés par les entreprises, ainsi que par des mise de fonds des communes inversément proportionnel à leur capacité financière.

     

    L'idée d'un tel fonds a été lancé par l'ancien député Pierre Milleret, président de la bientôt défunte Association genevoise pour le développement franco-valdo-genevois.

     

    Plusieurs fonds pourraient être lancés.

     

    Sur l'axe Genève Nyon, un fonds pourrait participer au financement de l'extension de la communauté tarifaire genevoise Unireso que réclame le district de Nyon et initier peut-être une prise de conscience des communes du district qu'elles doivent aussi financer l'offre culturel du chef-lieu.

     

    Sur l'axe Genève-Chablais-Vallée de l'Arve, un fonds pourrait participer au financement du grand théâtre d'Annemasse Maison Rouge, des parkings d'échange et des lignes de gigabus direct vers le centre ville de Genève en attendant l'hypothétique et dispendieux CEVA.

     

    Sur l'axe Genève-canton de Saint-Julien, un tel fonds pourrait participer au financement de meilleurs accès à l'autoroute A41 en étendant l'échangeur d'Archamps et en créant de nouveaux échangeurs à Vallery et à Bossey.

     

    Sur l'axe Genève Pays de Gex, un tel fonds pourrait participer au financement du raccordement de la voie express à l'autoroute, à l'assainissement des eaux, au développement d'une offre culturelle régionale, etc.

     

    Et pour satisfaire le déficit démocratique dénoncée hier par le conseiller d'Etat Longchamp, chacun de ses fonds pourraient être surveillé par des Conseils élus au suffrage universel.