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  • Veyrier pour la construction de 1200 logements à Vessy: vraiment?

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    Souvenez-vous! Le premier  projet de déclassement du quartier Praille-Acacias Vernets étaient contesté par la gauche. Pourtant la gauche, majoritaire en Ville de Genève a accepté le préavis favorable au déclassement. Ce qui a permis à la gauche de lancer un référendum et de brandir cette épée de Damoclès sur la tête du patron de l'aménagement du territoire.

    Coup réussi, Mark Müller a négocié avec Christian Grobet et les syndicats et le deuxième projet de loi a vu le nombre de logements sensiblement augmenter. Mieux tous les terrains de l'Êtat - la majorité des terrains du PAV - devront être des bâtiments locatifs et 70% d'entre eux devront répondre aux critères des LUP (contrôle des prix pendant au moins 50 ans, propriété des immeubles par des entités publiques ou assimilées).

    Je parie que Veyrier va nous rejouer le scénario. Mardi soir, suivant son conseil administratif, les conseillers municipaux  voteront donc l'urbanisation des Grands Esserts. Et se réjouiront en cachette que des opposants lancent un référendum. Le peuple de Veyrier pourra donc voter et dire non aux Grands Esserts. Il sera alors temps de négocier

    • un projet réduit (de moitié comme les communaux d'Ambilly sabordé par Isabel Rochat)
    • la prise en charge des infrastructures notamment des écoles par le canton (un scandale quand on connaît la richesse de Veyrier) et
    • un désenclavement des Grands Esserts. Y construira-t-on une halte du Ceva (malheureusement ce rendez-vous a été manqué et dit combien le tracé de 1900 est absurde aujourd'hui) ou peut-être un téléphérique...

    A voir ou à revoir, l'interview de Thomas Barth, le 23 novembre 2009.

    barth facebook 2 oct 20111.jpgSurprise, sur sa page Facebook, je découvre la profession de foi de Thomas Barth, maire de Veyrier, libéral bon teint et soudain défenseur de l'urbanisation des Grands Esserts [cliquer sur l'image pour l'agrandir]. A la clé: 1200 logements à Vessy.

    Comment donc Mark Müller a-t-il réussi à convaincre Veyrier, banlieue résidentielle sans forme, qui a acquis le titre statistique de ville, alors que la commune a longtemps bataillé contre les Grands Esserts, contestant le projet cantonal jusqu'au Tribunal fédéral et lui préférant l'urbanisation d'une couronne autour du village, toujours qualifiée de priorité sur le site internet de la Tribune?

    A mon avis, le libéral Barth nous fait le coup de la gauche en Ville de Genève.

  • Peut-on être contre la mobilité douce?

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    Seul les Verts, accessoirement le Grand Conseil, où ils sont pratiquement majoritaires - tout ce qui gêne le trafic frontalier ne peut qu'obtenir l'aval du MCG. C'est que le virus malthusien de la décroissance infecte désormais toute la classe politique. Même la gauche sociale, un temps productiviste, désormais est toujours davantage tentée de faire payer les riches, non plus pour soulager les pauvres, mais pour assurer à tous un revenu citoyen décent.

    Ainsi va la mobilité douce. En huit ans, c'est écrit dans l'initiative 144 proposée au vote des citoyens le 15 mai, l'Etat et les communes devront trouver les moyens de mailler toutes les routes du canton avec des pistes cyclables continues et des passages piétons sécurisés type top en ordre. C'est une priorité qui s'imposera au canton et aux communes qui devront donc ultérieurement, soit augmenter les impôts, soit plus probablement rogner sur d'autres dépenses. Déjà que les trams et le CEVa pèsent et devraient peser lourdement encore pendant une bonne décennie sur les finances publiques on voit mal comme les autorités pourront tenir les échéances sans cesser d'investir dans la santé ou dans la formation.

    Mais c'est ainsi que les Verts politisent. On tape des pieds et on veut des pistes cyclables tout de suite (huit ans c'est vraiment très peu de temps) et on se fiche du financement. Qu'en dire le géant Vert Hiler? Mais qui peut bien dire non à la mobilité douce?

    actif trafic.jpgPoser la question c'est y répondre. Sur le site de l'initiative d'Activ-trafic s'égrène les bobinettes des partisans tel un chapelet de saints citoyens. Il y en a de tous les partis. Le dernier en date est le président de l'Association des médecins de Genève qui fait dire à Activ-Trafic dans son blog que l'AMG soutient l'initiative. Chacun tire la couverture à soi, c'est de bonne guerre.

    Comme les Verts, hier, dans un communiqué courroucé. Ils s'en prennent aux milieux immobiliers coupables de dénaturer le concept d'éco-quartier à propos des Cherpines. (C'est le second sujet chaud des votations du 15 mai.) Crime de lèse majesté!

  • ”Ils n'ont qu'une seule patrie, oui c'est le stade des Charmilles!”

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    "Ils n'ont qu'une seule patrie, oui c'est le stade des Charmilles!" "Je suis déçu... déçu de constater comment un club plus que centenaire, deuxième palmarès national, peut être oublié, zapé, rayé de la carte genevoise! Triste constat: Genève est incapable de tirer son équipe vers la Super ligue Suisse. Je sais le championnat suisse est petit et donc peu rentable... le foot business me direz-vous. Alors La solution serait de lorgner sur un club visant l'élite française... visant seulement. En s'alliant avec le boss de Danone, Genève se retrouverait un honneur oublié, voir gaché. Tout cela reste du conditionnel. Reste que je resterai fidèle aux grenats genevois dans l'élite ou dans la merde. C'est cela un supporter, un truc qui échappe aux foot des affairistes, qui préfèrent les millions aux émotions... Alors je souviens de cette parole tirée de l'hymne du Servette FC de Genève: "Ils n'ont qu'une seule patrie, oui c'est le stade des Charmilles!"

    POST TENEBRAS LUX Lyon est la capitale de Rhone-Alpes, Lausanne de la Romandie, Genève n'est qu'un trait d'union. Merci de revoir vos fantasmes de capitale franco-valdo-genevoise à la baisse."

    Riro

    evian_thonon_gaillard_fc logo.jpgugs logo.gifJ'ai reçu plusieurs commentaires sous le billet intitulé "Evian-Genève: une belle équipe, vous ne trouvez pas!" publié dans ce blog mardi soir. Dont deux qui estiment non sans pertinence qu'il vaudrait mieux imaginer deux clubs pensionnaires du stade à Genève.

    Le Servette FC canal historique jouant le championnat suisse et un club français - Evian-Genève - jouant au stade de Genève qui pourrait, suggère mon excellent confrère Jean-Noël Cuénod, être le fruit des amours des ex-Croix-de-Savoie, devenu Evian-Thonon-Gaillard FC après leur rachat par le millionnaire patron de Danone Frank Riboud, non pas avec Servette mais avec UGS, club mythique des Eaux-Vives. De quoi donner au CEVA un supplément d'âme et de raison d'être, comme le souligne au autre commentaire.

    Mais le commentaire que je préfère est sans conteste celui d'un vrai supporter qui signe Riro et dont le propos est digne d'une lecture et d'une méditation sur la vie qui va et l'air du temps. J'aimerais bien rencontré Riro.