Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : ceva

  • L'armée, Bernex et Onex refusent les réfugiés

    Imprimer

    Il manque mille lits pour loger tous les requérants attribués à Genève actuels et attendus en 2016. Que font les communes? Onex et Bernex ont éconduit le canton, dit Poggia. Et les autres? Et ma commune de Bardonnex? L'armée n'a pas daigné céder la caserne des Vernets. Une cible prochaine pour No Bunker? Du coup Poggia n'exclut pas de planter un camp de tentes. Où? Sur la plaine de Plainpalais, dans les parcs de la Ville?

    Jean Batou, hier soir, au cours du débat sur l'Europe à  Meyrin a dit qu'Ensemble à Gauche allait seriner la Ville de faire des efforts. La motion recevra-t-elle un meilleur accueil que celle du député Buchs au Grand Conseil?

    conteneur abris.jpgEst-ce vraiment un village comme le titre ce matin mon journal préféré, ce duo de conteneurs gris, empilés en face du parking de l'Etoile, qui abritera d'ici février 160 requérants, dont ceux de Frank-Thomas que l'Etat doit reloger pour les besoins du CEVA ou de la Nouvelle Comédie selon 20 Minutes?

    Il a fallu, lit-on, trois ans de négociations avec le propriétaire pour ériger ces immeubles éphémères. On ne connaît que le coût des conteneurs: 6 millions. Rendus posés? Oui, mais l'aménagement du terrain, les cuisines et l'ameublement portent la facture à 8 millions, soit 50'000 francs la place ou encore, si je divise l'investissement par sept années à 12 mois: à 600 francs par mois et par lit...

    Pas vraiment bon marché, sauf à postuler que le quartier ne sera pas en chantier dans sept ans et que le "village" de conteneurs sera encore là en 2030 auquel cas la facture sera divisée par deux. Le bulletin de l'Hospice ne dit pas un mot des coûts de l'opération, mais quelques heures après la publication initiale de ce billet, j'ai reçu des informations précises et complètes.

  • Nos chers bus dans un cher palais de béton en Chardon

    Imprimer

    Pour calculer le coût futur des TPG, il convient d'intégrer le coût (pharaonique, n'ayons pas peur des mots, "exorbitant", a écrit le député PLR Slatkine dans son rapport de minorité passé sans doute inaperçu des Genevois) de ce dépôt grand luxe, ce que ne sont pas tous les bus de notre régie imposée: 329 millions de francs.

    Certes la plus grosse partie de ce pactole - un cinquième du coût du CEVA tout de même - servira à loger nos chers trams. Mais tout de même. On s'interroge. Rien que l'amortissement de ce palais calculé sur 50 ans coûtera 7,6 millions de francs pas an à notre régie. Qui paiera les clients ou les contribuables?

    Pourquoi a-t-on eu l'idée de loger des bus sous autre chose qu'un couvert en tôle comme à la Jonction? La réponse figure dans les documents et le débat du Grand Conseil sur le sujet clos le 17 novembre 2011. Qui s'en souvient?

    helvetcie bois de bay.jpgDans la zone industrielle lovée dans un coude du Rhône au Bois-de-Bay, Genève cache loin des regards des hangars et des dépôts géants (relativement à la dimension du canton, tout est relatif...), ceux des entreprises du génie civile et du bâtiment. On y trouve aussi quelques recycleurs et autres démolisseurs. Et le dépôt des bus d'HelvéCie, un consortium d'entreprises genevoises de cars devenu filiale de la RATP, à qui nos TPG achètent quelques services de bus.

    Question: combien coûte à HelveCie le parking de ses bus aux couleurs bleues et blanches sur la route de Peney? Deuxième question: combien va couter aux TPG le parking dont la première pierre a été scellée la semaine dernière en Chardon?

  • Evian Genève Servette, ça vous dit?

    Imprimer

    evian fc.jpgCe mercredi 24 juin, le club Olympique Croix-de-Savoie changera de nom, annonce l'hebdomadaire Le Messager dans son édition de jeudi dernier. Après une délicate négociation entre les communes concernées - Gaillard aux portes de Genève où il est né en 1924, Thonon où l'équipe évolue et Evian où règne son principal sponsor, le PDG Frank Riboud, le club de football haut-savoyard, qui rêve toujours de monter en deuxième division, sera baptisé Evian-Thonon-Gaillard FC. D'ici à ce que le raccourci Evian FC s'impose dans les gazettes, il n'y a qu'un pas que tout le monde a déjà franchi: le maillot de la dernière nouvelle recrue affiche la couleur sans ambituïté.

    Voilà peut-être une deuxième bonne raison de soutenir le CEVA - la première est celle des militants de 500 mètres de ville en plus qui voudrait installer la gare centrale de Genève à la Praille - Evian sera à 40 minutes du stade de La Praille. Maintenant que le grand patron de Danone et des eaux d'Evian tient les rênes du club, il se trouvera peut-être bien quelques banquiers genevois et/ou quelques entreprises françaises lorgnant le marché suisse pour se passionner pour le football. Evian-Genève-Servette FC, de quoi donner un creuset à la région et une chance au stade de Genève de briller un jour dans le Championnat de France et d'Europe. A moins qu'une hypothétique équipe Nestlé Lausanne Genève ne relève le gant.

    Il est urgent de se bouger à Genève avant que Thonon ne construise un trop grand nouveau stade. Sans attendre, Evian FC pourrait jouer à Genève. Le président d'Evian FC n'est pas inconnu des Genevois. Il s'appelle Patrick Trotignon.