"Mais avec 40 personnes envoyées à grands frais chaque mois à Genève, on est loin de boucher les trous de l'effectif genevois : il manque plus de 70 postes!" conclut la note de la TSR.
Au fond, il faudrait peut-être renvoyer le municipal Cerutti à ses fonctions policières et engager quelques frontaliers pour assumer des tâches administratives de la Police genevoise. Au moins la main-courante des faits divers serait écrite en français.
Alors que le Conseil fédéral se réunit en conclave samedi 1er mai pour plancher sur sa réforme et possiblement remodeler les départements, notamment fusionner l'armée et la sécurité policière, une petite nouvelle lue sur le blog de la TSR dit l'urgence aussi de verser les gardes-frontière dans ledit département de la sécurité, histoire de bien coordonner les troupes.
Faute en effet de recrues en suffisance sur le territoire genevoise, dit la nouvelle, la direction des douanes - les gardes-frontière sont rattachés au Département des finances - a dû mobiliser des recrues suisses-allemandes. Du coup, certaines patrouillent se seraient perdues dans la campagne genevoise - ce qui prouve au passage que Genève n'est pas un canton ville.
Mais que fait donc Eric Stauffer? Le lider maximo du parti favorable à l'indépendance de la région franco-valdo-genevoise (fusionner la région, c'est la meilleure manière de supprimer le problème des frontaliers), a dénoncé il y a peu le manque de GPS à la police, qui aurait connu, elle-aussi, quelques errements rupestres dans notre canton de 252 kilomètres carrés. Il va sans doute dénoncer l'incurie bernoise.