Genève Mali: les risques des métiers (04/11/2013)

Le président de Reporters sans frontières déclare ce matin sur les ondes de la RTS, après l'assassinat de deux journalistes de RFi au Mali, qu'il faut continuer à aller partout, qu'il ne faut s'interdire ou interdire aucun territoire. Que les journalistes connaissent les risques et que ces risques valent d'être courus pour la liberté de l'information qui est la mère de toutes les libertés.

Me revient en mémoire ces mots que d'aucun ont vigoureusement reprochés à Antonio Hodgers. Parlant de la thérapeuthe de La Pâquerette, le candidat au Conseil d'Etat aurait évoqué, sur sa page Facebook, les risque du métier.

En clair, l'exercice de certains métiers peut être risqué et ce risque peut aller jusqu'à celui d'y laisser la vie. Vrai au Mali, faux à Genève où l'institution est désignée coupable de ne pas avoir appliquer le principe du risque zéro? La question est posée. Et se bousculent dans la discussion les autres vertus, le courage, la prudence, la justice, la tempérance.

Le principe de prudence que nie le président de RSF quand il dénonce encore les autorités françaises qui ont fait état d'imprudences de deux autres journalistes en Syrie: "Non, ils n'ont pas été victimes d'imprudence, a-t-il declaré, ils ont été victimes de leur devoir d'informer."

C'est sans doute une belle façon de leur rendre hommage à ces héros, comme des soldats morts au champ d'honneur, mais qui n'épuise pas toutes les questions.

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