Et le Verbe s'est fait chair (26/12/2016)

Fichier_000.jpegLendemain de Noël. La circulation est rare, la neige absente. Le ciel est vide. La terre a rayonné sa chaleur. Au petit matin, une blanche gelée frise les blés. Le soleil embrasse la Croisette. Lendemain de Noël. Un enfant est né. Le mystère reste entier.

A Saint-Julien, hier il s'est un peu dissipé. Le prêtre a lu l'Evangile de Jean. Au commencement était le Verbe et le Verbe s'est fait chair. Le choc est violent après le foie-gras-dinde-aux-marrons-cardon-argenté-et-épineux-à-la-moelle... D'autant que le sermonneur du dimanche s'embarque sur le même sujet.

Il parle doucement, simplement. Il sourit. Il explore le mystère,  l'illumine, tire même quelques rires, sourds, de l'assemblée... 

Des choses évidentes. Oui, comme les portes ouvertes que l'on pousse. Il nommé les choses. Il a séparé le ciel et la terre... Mais je le dis moins bien que ce prêtre inspiré. Lisez donc l'Evangile de Jean puis son sermon ici.

 

Suite: Dans la soirée, je tombe sur la fin de Quo Vadis, un film culte dit la critique, quand Pierre, ne sachant à quels saints se vouer, interpelle Dieu: Quo vadis Domine. Et Dieu de se manifester dans un jet de lumière aveuglante que tamise un pin parasol bien placé et s'exprime par la bouche d'un jeune disciple, qui ne se souvient pas qu'il a été l'organe de l'esprit, la chair et le sang sans lequel il est sourd à nos oreilles.

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