La fusion nucléaire et les Maasaï (30/08/2016)

image.jpegIl n'y a rien de commun entre la fusion nucléaire et les Maasaï, sinon que ceux-ci, et nous, vivons sous le règne du soleil, une étoile en fusion; et que notre planète tourne autour à la bonne distance, un hasard dont on se demande aujourd'hui s'il se reproduit quelque part dans l'univers, si loin que le présent des hommes verts est un futur trop lointain dans le temps, hors de la portée même de notre imagination.

A l'encontre de la quête du signal d'extraterrestres disparus, celle de la fusion nucléaire est un rêve bien présent de quelques scientifiques. Un de mes petits neveux a allumé le petit tokamak de l'EPFL. Ca n'a duré que trois  secondes. Ses yeux brillent.

Trois secondes, car l'instrument de Lausanne est trop petit pour stabiliser le processus. Il m'en parle avec passion. Il suffirait, me dit-il, de un seul de ces engins de bonne dimension par continent pour couvrir ses besoins énergétiques. Sans pollution puisque la fusion de deutérium et de tritium, que poursuit à grands frais le projet Iter (un leg de Gorbatchev), ne dégage que de l'hélium.

Quand? Pas avant 2080, dans l'état actuel de nos connaissances. Les siennes sont encore balbutiantes. Sa réponse précise et lointaine révèle sa foi dans la science et son ingénuité de construire un générateur aussi central et unique.

Quelques heures plus tard, des voisins de retour d'un safari, évoque les Maasaï. Certaines de ces populations refusent la modernité. Ils vivent en brousse, parmi les lions, les gazelles, les gnous, les girafes, les éléphants et tous les animaux de l'Arche de Noé, dans un présent sans passé ni futur, sinon les mythes de leur vision du monde qui ne sont pas les nôtres.

La fusion nucléaire et les Maasaï me poursuivent, m'enserrent de pourquoi et de comment.

 

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