Palmyre, Saint-Pierre et le MEG (13/05/2016)

meg amozone.jpgL'Occident a crié au crime, à la barbarie quand la milice sanglante qui s'et mis en tête d'effacer la ligne Sykes Picot et de recréer le califat en terre d'islam s'en est pris à Palmyre. Quelques semaines plus tard, l'Occident a dénoncé l'opération de communication du maître du Kremlin qui a fait jouer un orchestre russe devant le temple le mieux conservé du site, pas si amoché que ça.

A Genève, le MEG tire ces jours de ses caves quelques vestiges amazoniens, arrachés (achetés, échangés) par de nobles anthropologues civilisés aux Indiens de la forêt vierge (brute, voire brutale, mais bonne selon Rousseau) et les exposent devant les yeux des Genevois, aujourd'hui incrédules.

La Pentecôte est, chez les chrétiens, la fête de l'Esprit, une force promise aux croyants pour tenir le coup dans le monde. En terre chrétienne, la fête n'est plus que la perspective d'un grand week-end, dont la date varie, ce qui perturbe les âmes cartésiennes et quelques députés genevois qui demandent dans une motion  que les vacances soient désormais réglées par la République et non plus par Saint-Pierre et d'autres  qui veulent dans un projet de loi séparer un peu plus les églises et l'Etat.

A propos de Saint-Pierre, à quoi ressemblait la cathédrale avant que notre réformateur se mît en tête de la dépouiller et d'instaurer une cité réglée à sa convenance au bout du Léman? A la chapelle des Macchabées rénovée? Nos anthropologues en ont-ils conserver quelques traces dans leurs caves MEGoises?

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