En Inde, l'alcool, l'air des villes et le Gange sont frelatés (04/02/2014)
L'alcool indien fabriqué localement est souvent frelaté, met en garde Lonely Planète. Des distillateurs y ajouteraient de l'alcool méthylique. Une pratique qui ferait des dizaines de morts par an. La mort dit aussi le guide n'est ici qu'un passage dans une long voyage, de vie en vie, dont les sages indiens ont tenté depuis des millénaires, sur les bord de l'Indus, puis, il y a 1500 ans, après la colonisation des Aryens, venus des steppes au nord de l'Afghanistan, de comprendre le sens, la forme et la raison, afin d'en raccourcir la durée et d'en précipiter le terme. Mourir à Varanasi serait une manière de mettre un terme au cycle des reincarnations dont on ne dit pas s'il est divin ou infernal. Un questionnement bien occidental au demeurant dans ces contrées où la fin ne justifie pas les moyens, car la fin demeurant inconnue, la sagesse consiste seulement à bien faire son chemin
Dans une des deux mosquées, celle de l'est, qui gardent le Taj Mahal, l'Etat indien à fait installer une station de mesure de la qualité de l'air. L'air qui s'ecoule et envelope le joyau d'Agra est pur, affirment les instruments officiels. Ils prouvent que la pollution des villes - l'Inde est le 5e pays le plus pollué du monde, selon un article du Times of India du 3 février - n'atteint pas les proches campagnes...
La vache ne pollue pas, par définition, sauf quand elle vaque à ses occupations en pleine ville. Et ses sœurs, bufflesses, zébus et chèvres sont nombreuse à Varanassi. L'hommes ne pollue pas, par définition. Telle est la foi du paradis terrestre, perdu ou à gagner. Sauf que l'homme en a violé l'harmonie par envie, par défi, par esprit de contradiction, par effet de tromperie, par lubie ou encore pour toutes ces sortes de chose qui font que l'homme est homme... En Inde, qui fut ou est encore pour certains, l'un de nos paradis, l'homme s'est multiplié. Il n'a pas encore atteint la mltitude des grains de sable que Dieu a promis à Abraham pour sa descendance...
Le fait est que l'homme pollue. Un fléau qu'induisent la surpopulation, la pauvreté et une certaine impéritie des pouvoirs publics, elle-même victime des deux premiers fléaux. Mais sans doute ni l'un ni l'autre n'invincible. Il nous faudrait en ce temps des héros valeureux, capables, comme dans les épopées indiennes, que des chaînes de télévision tournent en série sur le mode saint-sulpicien de nos bibles en images de naguère, de terrasser les dragons et les bêtes qui justifiait qu'on leur sacrifia des vierges.
Qui sont les vierges en notre temps? Les enfants des rues, les veuves, les mendiants plus ou moins estropiés, les pédaleurs, les rameurs, les éboueurs, les coureurs d'egout, les ouvrirer agricoles au fin fond de leur campagne, sur lesquels les commerçants et les fonctionnaires des villes, dont nous sommes, ne jettent qu'un regard furtif semblable à celui du pharisien?
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