MLDBRPE (15/10/2013)

barthassat.jpgQui sont ces PLR masqués que cite ces jours la radio publique, La Première, à une heure de grande écoute? Qui sont ces anonymes qui annoncent vouloir barrer l'accès au Conseil d'Etat genevois au candidat PDC Barthassat?

Info, intox? La RSR doit lever le voile et citer ses sources et des témoins dignes de foi, si elle veut conserver le crédit que lui accordent ses auditeurs. Le fera-t-elle? Propager des rumeurs ne fait pas partie de la concession ni de la charte des devoirs et des droits des journalistes.

A qui profite le crime? A Isabel Rochat? C'est peu probable. La chute de Barthassat n'apportera aucune voix à la libérale. Au contraire. Des électeurs PDC pourraient être tentés de jouer du crayon pour conforter leurs deux candidats. Un scénario catastrophe pour l'Entente qui pourrait bien se retrouver avec trois élus, le 10 novembre prochain.

Sans doute y a-t-il, au sein du PLR, des individus qui rêvent d'une alliance avec l'UDC et sans doute avec le MCG, mais que cette stratégie les conduise à affaiblir leur propre camp relève d'un bien curieux calcul.

Les gagnants d'une désolidarisation, voire d'une dislocation du couple PLR et/ou du couple PLR-PDC ne peuvent être que le bloc de gauche et/ou le bloc nationaliste. Et sans doute plus ce dernier que le bloc de l'Alternative, dont deux des trois candidats n'ont, pas plus que le candidat Barthassat, une expérience de la gestion publique.

Lui, le paysan, l'entrepreneur-paysagiste, a gagné à Berne une assurance, une assise, des relations autrement plus utiles à Genève que celles dont peuvent se prévaloir les deux candidats socialistes. Il l'a encore prouvé ce soir dans ses réponses à La Première. Ses propos auront sans doute séduit, par leur simplicité et leur sincérité, des électeurs dans tous les partis, des électeurs qui aiment le parler vrai.

L'élection du 10 novembre est encore très incertaine. Elle se jouera sans doute à quelques voix. Une des inconnues est de savoir quels noms les électeurs MCG et UDC vont ajouter à leur bulletin. Barthassat pourrait bien en séduire quelques uns, comme il pourrait séduire des électeurs de gauche qui se souviendront de son action en faveur de la formation professionnelle des jeunes sans papiers.

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