0,7%. Le canton de Genève ne fait-il pas déjà plus? (30/07/2013)

Dix mille signatures. La pétition lancée par le Fédération genevoise de coopération et ses quelques quarante filiales à pour but de forçer l'Etat de Genève à appliquer la loi... La loi qui exige de l'Etat qu'il consacre 0,7% de son budget à l'aide au développement via bien sûr la Fédération et des ses 40 filiales. On ne s'attardera pas sur l'état de la démocratie genevoise qui incite ses citoyens à recourir à une pétition, la moins coercitive démarche de notre arsenal politique, pour appliquer une loi. On suggère cependant que quelques experts sauront calculer l'effort effectif de l'Etat de Genève. Qu'iva additionneront l'aide aux requérants d'asile et autres migrants, fédérale et cantonale, l'accueil de nombreux étudiants des pays dit en développement à des tarifs préférentielles, l'aide directe et indirecte aux nombreuses ONG, non membres de la FCG, mais néanmoins actives dans le développement, l'aide aux organisations internationales en nature, notamment en matiere immobiliere, que leur offrent la Confédération et le Canton...

Évidemment ces aides retournent directement dans le circuit économique genevois. Faut-il pour autant les exclure de l'addition? Mais ne chipotons pas. Au fond, le 0,7% est une goutte d'eau dans l'océan, un grain de sel dans les soupes populaires. L'essentiel du développement passe par le production dans les pays dit en développement. Et sur ce plan les choses ont si vite changé ces vingt dernières années que désormais la moitié du PIB mondial est créé dans ces pay, indique The Economist. Tout le monde n'en profite pas certes, mais on ne peut répartir que ce que l'on a. Sur ce plan le développement qui était et rete l'objectif de la fédération genevoise de coopération a dépassé toutes ses espérances... Créer des unités de production, de mise en valeur, de commercialisation, de financement, de santé et d'éducation solidaires et durable est sans doute utile ici comme ailleurs. C'est la raison d'être de la fédération. Mais plus important encore est de changer nos modes de consommation, de réduire en particulier notre consommation de viande. Plus facile à écrire qu'à faire. Pourtant c'est sans doute une des clés d'un monde plus durable.

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