Vu du Salève

Le seul moyen de juguler la criminalité à Genève, celle provenant de France voisine, est de mieux contrôler nos frontières. Point. Barre.

Écrit par : Genevois | 07/12/2011

Sauf que si vous aviez lu la motion correctement, vous vous seriez rendu compte qu'il ne s'agit pas de fermer des postes de douane mais seulement quelques chemins et routes carrossables isolés franchissant la frontière et situés hors des routes douanières. Ces petits chemins de campagne sont fréquemment utilisés par des malfrats (trafiquants ou cambrioleurs ayant sévi à Genève) qui en connaissent les failles pour échapper à la police et aux douanes pour regagner la France facilement, rapidement en toute discrétion. C'est précisément pour aider des forces de police et douanières déjà en sous-effectifs que cette motion vise à limiter les "voies de fuite" vers la France. Peut-être un jour changerez-vous d'avis si vous êtes victime d'un cambriolage et que la police vous annonce avoir été incapable de poursuivre les malandrins après avoir été semée dans le dédale de ses petits chemins de campagne qui rejoignent la France en quelques minutes...
Quant à l'article de Monsieur Vieillard, peut-être devrait-il, en sa qualité de Conseiller régional, commencer par se retrousser les manches et balayer devant sa porte avant de fustiger les Genevois.

Écrit par : Vincent Maitre | 07/12/2011

@ Vincent Maitre. Merci de votre commentaire. J'ai bien lu la motion et bien remarqué que votre projet ne consistait pas à fermer les routes douanières. Pour vivre sur la frontière, je sais que de nombreux autres chemins reliaient naguère le voisinage et que les relations étaient bien plus développés qu'aujourd'hui. Rien que sur ma commune de Bardonnex, il y en a quatre de ces voies dites carrossables. Elles sont toutes cinq barrées. Par une barrière officielle qui empêche même le passage des deux roues: c'est le cas au chemin de la Checande qui mène de Charrot vers Neydens et figure sur le chemin de Compostelle et au chemin de la Savate qui conduite de Bardonnex à Lathoy. Les trois autres qui reliait autrefois Evordes à Collonge-sous-Salève, Croix-de-Rozon à Archamps et Bardonnex à Saint-Julien sont envahis par les broussailles pour le premier, fermé par une butte de terre pour le deuxième et interrompu par la tranchée de la plateforme douanière de l'autoroute de Bardonnex. Je n'ai pas de raison de penser que les autres voies soient ouvertes au trafic sauf une ou deux exceptions.
Quant à Antoine Vielliard, il dit tout haut ce que tout le monde sait. Il est peut-être temps que les Genevois cessent de prendre en grippe leur arrière-pays. Au plaisir
Bien à vous

Écrit par : JF Mabut | 07/12/2011

@ Mabut

1. Monsieur Mabut, je vous joint copie du courrier adressé à Monsieur Vielliard.

"Mon bon cousin,

J'avoue ne pas comprendre ce que vous même et les auteurs de la motion exposez.

Il existe des routes douanières (petites ou grandes, ouvertes ou non 24 heures sur 24). Par définition ces routes sont celles que l'on doit utiliser lorsque l'on a des marchandises, qu'elles soient ou non en franchise de droits (il en est où il y a des douaniers, d'autres où il y a des boites à douane et d'autre où l'on ne peut passer qu'avec des marchandises en franchise de droit). En effet, l'Union européenne et la Suisse ne sont pas en union douanière. La motion ne vise pas ces routes.

A côté des routes douanières il existe des routes non douanières. C'est celles-ci qui sont visées par la motion. Il est dit qu'il en est 77 et qu'elles sont caractérisées par le fait d'être carrossables. La motion n'indique pas quelles elles sont. En particulier les annexes à la motion ne concernent que les routes douanières.

Mon cousin, vous dites que ces routes non douanières sont utilisées par ceux qui travaillent à Genève. Pourriez-vous nous donner des exemples de ces routes non douanières ?

Bien à vous."

En effet, mon cousin Veilliard laisse entendre que des frontaliers font usage (en toute illégalité puisqu'ils importeraient alors temporairement des véhicules à moteur) des chemins non douaniers visés par la motion.

Au vu de vos précisions et de son silence, j'en déduit qu'il a, une fois de plus, raconté n'importe quoi.


2. Mon cousin, qui est votre guru, outre que d'écrire des bêtises est un ennemi de la Suisse. N'est-il pas de ceux qui prônent la politique de la canonnière à l'encontre de la Suisse ? Par exemple, en matière d'imposition des sociétés, bien que celle-ci soit parfaitement conforme aux accords internationaux qui lient la Suisse. Cette attaque a bien des chances d'aboutir. Et elle aboutira à de lourdes pertes d'emploi et financières pour Genève et la France voisine. Et au bénéfice de qui ? Certainement pas de la France une et indivisible, ni même de l'Europe continentale.

En tout les cas, si tel devait advenir, il conviendrait. pour renflouer les caisses suisses, de dénoncer l'accord de 1973 dont Bruxelles et Paris se foutent.

Écrit par : CEDH | 07/12/2011

Un véhicule domicilié à l'étranger et appelé à y retourner, dans lequel on circule, n'est pas une marchandise. Il n'y aurait rien d'illégal à l'utiliser pour franchir un tel chemin carossable dit non douanier, de même que ses propres habits ou effets personnels usagers. En revanche le-dit véhicule risque fort de ne pouvoir franchir la frontière, car les-dits chemins sont pour la plupart obstrués par une barrière en toute heure du jour et de la nuit. Comme le souligne JF Mabut. C'est en tout cas le cas de ceux que je connais entre Veigy et Hermance.
La motion est donc un brin idiote. La remarque d'Antoine Vielliard aussi.

Écrit par : Séraphin Lampion | 07/12/2011

@ Séraphin Lampion

Les véhicules et les effets personnels sont, au vu de leur nature, des marchandises au sens de la Loi sur les douanes. Ces marchandises sont certes exonérées de droits au vu de leur destination, et le droit international est impératif en ce domaine, mais il n'en reste pas moins que ce sont des marchandises. Et comme pour toutes marchandises il y a lieu d'emprunter une route douanière.

Maintenant, si vous voulez passer la frontière dans le plus simple appareil votre carte d'identité entre les dents, je vous laisse étudier les possibilités qui vous sont offertes par Schengen.

Il est un point sur lequel nous sommes d'accord, la motion est un brin idiote (quoiqu'il existe peut être un chemin oublié et praticable) et l'indignation de Veilliard selon lequel elle est "vexatoire mais aussi stratégiquement suicidaire" est grandiloquente et stupide.

Tout cela aura l'avantage d'avoir mis en évidence le suivisme de ceux qui considère Veilliard comme un guru.

Écrit par : CEDH | 07/12/2011

Bonsoir,

Très franchement c'est totalement inutile de vouloir fermer nocturnement ces passages.

Sachez que si des malfrats veulent franchir la frontière pour venir commettre des méfaits, le moyen le plus simple est de passer par une frontière "normale".

Je m'explique:

1. un éclaireur muni d'un GSM passe la frontière en premier
2. il signale à ses comparses restés derrière lui que la frontière est libre et qu'il n'y a pas de contrôle ; ses complices passent la frontière.

Ce n'est l'affaire que de quelques dizaines de secondes, moins d'une minute.

Alors vouloir fermer les passages est à mon sens une absurdité qui ne pourra de toute façon PAS être gérée correctement.

Il faudrait des gardes-frontière et des concierges-frontière en nombre supplémentaire, ce qui n'est financièrement pas possible.

Il vaut mieux axer sur un plus grand nombre de policiers sur le terrain pour agir rapidement, autant sur la périphérie du canton - à proximité des frontières - que dans la Ville où les malfrats viennent sévir.

Écrit par : Denise | 07/12/2011

Etant Français de souche et résidant à Genève depuis 40 ans, je me sens particulièrement insulté par le terme de racaille attribué de manière générique aux frontaliers.
Je pense donc suggérer à mes amis douaniers français des opérations de vérification obligatoire et sélective des véhicules portant des plaques genevoises, pour s'assurer que des racailles ne profitent pas de nos routes si pratiques pour blanhir de l'argent sale dans nos supermarchés.
Après 2-3 weekends de blocus peut-être pourra t'on enfin discuter sereinement entre voisins de longue date, sans se faire polluer par les idées brunes du MCG et de son nouveau procureur.

Écrit par : John Doe | 08/12/2011

Primo, à quoi cela sert que la confédération au installée des caméras à tous les points de passages avec des infrastructures et dépensé des millions si on ferme ces passages....????

Deuxièmement, si le point de passage frontière est une route bon douanière tout passage de véhicule ( scooter , moto, voiture ) est amendable car se sont des marchandises.

Troisièmement, il serait grand temps de faire le ménage de tous ces véhicules ventouses ( suisse, français et autres nations ) qui au lieu de parquer en France devant chez eux laissent leurs voitures en suisse et empêche les résidents de trouver des places de parc quand ils rentrent du boulot.
Je serait curieux de savoir si nos voisins seraient d'accord qu'on viennent parquer devant chez eux car on trouve pas de place devant chez sois.

Je suis pour la fermeture de tous les points de passages traversant des petits villages et axe non important, quand on voit le peux de respect qu'on les automobilistes pendulaires ( suisse et français) quand ils vont au travail et roulent comme des criminels dans les villages , il est temps qu ils apprennent à faire la queue dans les bouchons en France le matin , ainsi ils apprendront à partir plus tôt et cela les calmera , ce n'est pas aux résidents suisse de subir les nuisances et les conséquences d'une politique de mobilité patétique.

Taxons l'accès au centre ville pour les non résidents et obligeais les à parquer dans des or et prendre les transports en commun.

Des point de passages comme Hermance, Mont-Idée , Moillesulaz, Thonex-Vallard, Veyrier, Perly, Soral, Collex-Bossy, et l'autoroute de Bardonnex doivent rester ouverts , tous les autres souvent êtres condamnés .
Ainsi on régulera depuis la France le chaos sur nos routes aux heures de pointes et permettrons aux policiers et gardes -frontieres de restreindre les fuites

Écrit par : Delaruey | 26/12/2011

@denise:

40 ans sur Genève et une telle mentalité , c'est bien la preuve que les français sont les premiers a être incapable de ne pas magouiller.
Vous n'avez qu'à retourner vivre en France, ah mais j'oublie vous avez blanchis votre argent en Suisse ça serais domage de devoir rendre des comptes aux douanes française.

Je suggère aux gardes-frontière de faire des exemples avec des gens comme vous qui sais que dire j'ai le droit de.., mais ne parle jamais de ses devoir envers un pays qui vous accepte.
C'est à des gens comme vous que la nationalité suisse devrait être refusée .

Quand a nos idée brunes, balayez chez vous avec vos partis politique pourris et votre peste de FN.

Écrit par : Aigle | 26/12/2011

La preuve est donnée aujourd'hui dans les média que les caméras sont en place et fonctionnelles, voir le cas de Croix-de -Rozon et de la fuite d'un ado avec une voiture volée.

Des caméras pour remplacer les gardes-frontière sur le terrain et les mettres dans un aéroport à la place de la police ..... Quand les officiers sont incompétents c'est la population qui subit .

Écrit par : Propaganda | 29/12/2011

Heureusement que la police peut encore intervenir, car pour les gardes- frontière c est fini .
Plus de soutient et harcèlement des chefs pour faire des chiffres,
La seule chose qui compte c'est de faire de la statistique, mais aucune compréhension de leur part quand les agents ont des difficultés à résoudre des cas compliqués.

Normal c'est des bureaucrates qui dirigent, des gens qui ne valent rien dans le terrain et face aux incivilités aux menaces de plus grande ( voir la délinquance de plus en plus violente en France qui vient chez nous)

Alors rien d'étonnant que les criminels tentent leur chance chez nous car nos dirigeants sont incapable de s adapter à l'évolution et incapable d'écouter et soutenir les hommes de terrains.

La plupart des gardes-frontière avec de l'expérience, ont compris que si ils interviennent ils risque de se faire casser par la hiérarchie à la moindre petit erreure ou parce qu ils ont pris une décision dans l'urgence.
Alors que ceu qui ne font rien ne sont jamais inquiètés, le choix est vite fait, démissionner pour une police ou se faire une raison...


Aujourd'hui il y a plus de gardes-frontière dans les bureaux à faire des rapports contre les collègues, à faire des statistiques et s'inventer du travail que d'agents réellement au travail sur la route.

Le niveau des recrues est depuis la fin de l'armée obligatoire devenu un repaire à des rachitiques tout mou sans aucune prestance ni énergie, et c'est ça que les recruteurs sélectionnent ....

Pour ma part le choix à été fait par vocation de protéger et servir la population et la police est seule à répondre à cette demande.

Je suis triste pour mes ex collègues qui pour beaucoup sont trops vieux pour se recycler.

Écrit par : Patétique | 29/12/2011

Qu'on arrête, par pitié, de prendre le populiste staufférien Vieillard poir un blogueur ou un débatteur. C'est un aigri, cadre chez Procter & Gamble mais opposé aux multinationales à Genève, haineux et élu sur sa haine des Genevois. Ce pauvre bonhomme devrait consulter un psy (français ou suisse) et cesser de déverser sa bêtise sur la tête des malheureux médias.

Écrit par : naville vincent | 29/12/2011

Le renforcement des gardes-frontières ne servira pas à Genève, bien au contraire,
Plus d effectif permettra de reprendre plus de tâches à l'aéroport de Genève.
La volonté des officiers du Cgfr est à terme de reprendre intégralement les tâches de la police à l'aéroport.

La solution est de dissoudre le Cgfr qui n'a plus aucune raison d'appartenir au département des finances si se n'est que de permettre que des bureaucrates et des officiers d'opérette gagnent des salaires mirobolant pour ne rien faire.

Recyclez les gardes-frontières dans la police genevoise ou faites les changer de département pour rejoindre le département de justice et police fédéral.

Nous avons 30 ans de retard par rapport à nos voisins européen et la criminalité en constante augmentation et radicalisation en est la
Preuve , pendant ce temps la suisse escargot ne fait rien sauf vouloir acheter des avions de guerre inutiles.
Les vrais menaces viennent de la zone euro et des organisations mafieuses.

Écrit par : Pepito | 01/01/2012

Avant de critiquer les Français qui passent la frontière
dans ce sens, n'oubliez pas que beaucoup de suisses habitent en france.
Comme a Veigy où presque un quart de la population y est suisse.

Écrit par : maurice | 25/08/2014