Le tableau noir démocratisé (06/12/2011)

La tablette à l'école (iPad ou autres), c'est une évidence. Qui a touché à ce tableau noir miniature ne peut que rêver le voir diffusé dans toute la société. Bien sûr, c'est encore un peu coûteux - quoique - et pour l'heure ça fait le beurre du fime américaine. Au fait qu'en pensent les profs. En ont-ils envie. Y en a-t-il qui déjà testé l'outil en secret?

Imaginons que Charles Beer ait soudain les thunes pour étendre à tous les écoliers du canton ce qu'offre une école privée de Lancy? Quelle serait la réaction des enseignants et des pédagogues?

 

Quant aux thunes, c'est une question de choix politique. Tout comme dans mon précédent billet je m'étonnais que Genève n'ait pas les moyens d'adopter le modèle allemand de la journée continue, l'équipement en iPad (ou autres) des écoles genevoises ne représente pas une fortune.

A raison de maximum 500 francs par élèves et sans doute moins, l'investissement ne dépasserait pas 13 millions pour l'enseignement primaire, 8 millions pour le CO et 10 millions pour l'enseignement secondaire. Même si on double ces sommes pour prendre en compte l'équipement des profs et la formation, ça ne fait jamais que 60 à 70 millions de francs.

Cette évaluation me fait penser à un petit calcul que j'avais couché sur un blog voisin pour illustrer le coût du CEVA et le problème dit de l'éviction (si on investit dans un objet, le CEVA en l'occurrence, à quoi renonce-t-on?). Le CEVA un investissement de 1,5 milliard. Rien que les intérêts de cette somme compté à 2 coûteront aux usagers et aux contribuables 30 millions et des annuitées de .

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