Beau temps sur toute la Suisse. La TSR nous sert Fukushima (08/05/2011)
Le Valais couronne sa reine. Un conseiller fédéral romand trouve le chamoson "autant bon" que son Neuchâtel. La Suisse turbine à plein régime. Le chômage est la moindre des craintes des Romands. Le soleil brille sur le pays en ce 8 mai. Et Fukushima?
Le grand méchand Fukushima fait-il peur? Oui, annonce le 19.30 de la TSR qui a sondé 1008 citoyens de la Suisse francophone, dont 45% iront aux urnes cet automne pour élire leur parlement. "L'écologie est la première préoccupation des Romands" tonne sombrement Olivier Dominik. Devant la santé et l'école.
On s'interroge. Pourquoi ce ton alarmiste? Car les chiffres présentés semblent dire le contraire. Si 40% des Romands placent l'écologie en tête de leurs préoccupations, c'est donc que pour 60% ce n'est pas le cas. Ou alors moi y en avoir pas bien compris.
Même chose pour la santé et l'école: 28, respectivement 255 des romands sondés se disent préoccupés. est-ce donc que 72, respectivement 75% ne se satisfont de la situation?
La majorité des Suisses va bien, mais les peuples qui vont bien n'ont pas d'histoire, ce qui est la calmité des journalistes. Il faut donc tartiner sur ce qui va mal.
La preuve. On la lit dans l'article moins alarmistes publié sur le site de la TSR: "Les Romands ne sont pas pour autant pessimistes sur la question environnementale: 66% des sondés préoccupés par l'écologie pensent que la situation va s'améliorer dans les dix prochaines années. Est-ce paradoxal? «Non, répond Christoph Müller. Ce thème est à l'agenda de tous les partis politiques. Si les citoyens l'estiment important, ils pensent aussi que les autorités et les politiques s'en occupent et envisagent des solutions concrètes.»
Quant à l'effet Fukushima, il motive moins d'un quart des sondés qui se préoccupent d'écologie, indique Mis-Trend qui a réalisé le sondage: "les risques liés à l'énergie nucléaire constituent 23% des causes d'inquiétude pour cette thématique, talonnés par le réchauffement climatique (22%), les effets de la pollution sur la santé (21%), la pénurie d'énergie à moyen terme (20%) et, plus loin, le bétonnage du paysage (10%)."
Quant à l'avenir, les Romands "se montrent pessimistes sur de nombreux thèmes liés principalement à des craintes d'ordre matériel, souligne Marie-Hélène Miauton, présidente de M.I.S Trend.»
La trouille de manquer de thunes. Un Suisse romand sur deux (52%) craint une perte de pouvoir d'achat. Presque autant se fait des cheveux blancs pour la retraite et les assurances sociales. A peine moins (46%) cite les inégalités sociales et 40% le chômage.
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