Orpin rose et Pompe: deux mots qui feront date en santé (29/12/2010)
Entendu coup sur coup ce matin sur La Première de la RTS. Dans la revue de presse, cette décision, développée par Jean-Claude Péclet dans Le Temps sous le titre Le prix d'un an de vie supplémentaire, du refus du Tribunal fédéral de rembourser une patiente souffrant de la maladie de Pompe parce que le le traitement hyper-coûteux ne pourrait pas être offert à tous les malades souffrant de la même maladie incurable: 300'000 francs pour prolonger la vie de six mois, c'est trop.
Cette autre nouvelle longuement présentée dans l'intéressant magazine InterCités: l'orpin rose sera la poule aux oeufs d'or de l'agriculture de montagne et le remède miracle des stressés, des fatigués et autres burnoutés de notre société véloce. Kurt Hostettmann, un savant bernois en pharmaglosie et phytochimie, bref un pape de la phytothérapie, professeur honoraire de toute une série d'universités dont celle de Genève, confirme depuis Bankok les vertus multiples de la plante qui croît en altitude ou sous des climats rigoureux; l'Allemagne, les Etats-Unis, l'Alberta en cultivent déjà quelques hectares.
L'info que j'avais ratée lors de sa première diffusion le 15 octobre dernier reprend un projet vieux de 6 ans déjà comme en atteste un communiqué de Changins diffusé en avril 2009 comme quoi, c'est le choc de deux nouvelles qui n'on rien à voir l'une avec l'autre qui peut susciter l'intérêt et une réflexion sur la politique de la santé.
En reparlera-t-on demain de ces deux mots qui feront date? De la maladie de Pompe sans doute. Combien de traitements de fin (et de tout début) de vie coûtent une fortune à l'assurance maladie de base? Voir ici et là.
08:18 | Tags : santé, fin de vie, kurt hostettmann | Lien permanent | Commentaires (0)