L'alternative aux bouchons? Un trafic alternatif à Genève (11/11/2010)
Il n'est plus beaucoup d'heures à Genève, où le trafic n'est pas complètement bloqué. Les boulevards sont pleins. Les carrefours sont engorgés. Bâle vient d'introduire le 30km/h dans son centre ville. Une mesure inutile à Genève, on circule moins vite qu'au pas.
Genève est à peine plus grande que trois ou quatre arrondissements parisiens, elle paraît congestionnée comme une capitale. S'il n'y avait que les automobilistes à en souffrir, on pourrait en rire et eux en pleurer. Mais tout le monde en est victime.
Les trams, les bus sont pris au piège. Ce matin, à 9h30, j'ai compté au moins douze bus articulés l'un derrière l'autre sur le boulevard Saint-Georges. La queue remontait jusqu'au cimetière des Rois. Pourtant ils disposent là d'une voie réservée et d'un feu prioritaire au carrfour de la Jonction.
Bref les travaux ne sont pas seuls en cause. La largeur des routes est tout simplement insuffisante.
- A défaut de les élargir ou de les dédoubler par en dessous ou par en-dessus - à la vitesse où les travaux avancent on n'imagine pas le chantier à Genève -
- à défaut de créer de nouveaux parcs relais notamment au bout de l'autoroute des jeunes, sous la colline du bois de La Bâtie où l'on pourrait engranger sans peine des milliers de voitures.
- à défaut d'assurer aux TPG des véritables voies réservées,
- à défaut de mettre plus de rues et de boulevards à sens unique, peut-être...
Peut-être pourrait-on tester la circulation alternée: les jours pairs, les plaques paires, les jours impairs les plaques impaires, sauf les véhicules d'entreprise bien sûr.
Si l'on veut introduire un péage commençons par taxer les voitures qui ne respecteraient pas cette règle selon un tarif qui évoluerait en fonction de la densité du trafic. L'informatique aujourd'hui nous permet un tel système. La réduction d'un tiers au moins des voitures en circulation augmenterait la vitesse de transport de tous les usagers y compris de ceux qui seraient forcer un jour sur deux d'emprunter les transports plublics. Ils finiraient peut-être par y prendre goût. Peut-être...
23:04 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Chic on va raser Genève et tout reconstruire à la campagne au plus grand profit du dieu voiture! Avec des avenues larges comme ça!
Écrit par : Johann | 12/11/2010
Inciter les usagers à utiliser davantage les transports publics est une bonne idée, mais irréalisable. Il faudrait, pour que la moitié des automobilistes puissent utiliser les transports publics, augmenter de 50 % la capacité de ceux-ci. Quand on sait que les grands travaux de tramway actuels et de ces dernières années ne font qu'augmenter de 6% l'offre de transports publics, on voit que c'est tout simplement impossible que de l'augmenter de 50 %. IL faudrait des décennies, après avoir élargi les rues.
Écrit par : Andres Gomez | 12/11/2010
Il me semble qu'il y a déjà de plus en plus de gens qui laissent leur voiture à la frontière, lorsqu'on vient de l'autoroute menant au mont Blanc.
Écrit par : RM | 12/11/2010
"sauf les véhicules d'entreprise bien sûr"
En vertu de quoi la liberté de commerce serait-elle plus importante que la liberté individuelle de pouvoir choisir son moyen de locomotion ?
Écrit par : Dji | 12/11/2010
Difficile de trouver plus aveuglement bureaucratique que la circulation alternée. Ainsi ça prétendrait diviser le trafic par deux sans tenir le moins du monde compte de la réalité des gens qui se retrouvent tous les jours dans les bouchons. Il me semble que ce n'est pas purement pour le plaisir d'y être....
Ceci dit d'un point de vue strictement égoïste je serais pour: Ma voiture et celle de ma femme on par hasard un numéro de plaque pair et impaire.
Écrit par : Eastwood | 12/11/2010
Bonjour,
Dans votre billet, en exposant le problème, vous donnez une partie de la solution!
Comment se fait-il que 12 bus articulés puissent être au même endroit en même temps? Simplement parce que les grands penseurs des TPG ont inventés les lignes de bus superposées, les axes du centre ville sont desservis par plusieurs lignes. Probablement trop maintenant! Le centre est envahi de trams et de bus alors que la banlieue en manque, ce sont dons ces utilisateurs là qui se voient obligés de prendre leurs véhicules pour se déplacer. J'habitais Plan-les-Ouates dans les années 60-70. La ligne D de l'époque était mieux desservie que maintenant avec sans doute la moitié moins d'habitants! Aux heures de pointe il y avait un bus chaque 10 minutes. Maintenant il y en a la moitié moins.....Évidemment, ils sont bloqués au centre ville...
Écrit par : salegueule | 12/11/2010
Avant de trouver les rues trop étroites il aurait peut-être ne pas les rétrécir artificiellement, et ne pas dérégler tous les feux pour renforcer le congestionnement. Et aussi accepter les projets qui dans les années 80, proposaient des métro légers suspendus et automatiques...
Écrit par : James Fazy | 15/11/2010