Pourquoi ceci n'est-il pas possible à Genève (23/10/2009)
La société suisse d'énergie solaire a décerné le Prix solaire suisse 2009 en septembre. Deux bâtiments primés, présentés dans "Energies renouvelables" le magazine de la SSES, retiennent mon attention et m'inspirent une question: Pourquoi ne peut-on pas à Genève réaliser ce que font avec brio et audaces nos concitoyens suisses alémaniques (un seul projet romand a été primé en 2009)?
- un immeuble de sept appartements, producteur d'énergie, planté à deux pas d'une église classée dans un bled de 900 habitants, à deux pas d'Einsiedeln, dans le canton de Schwyz,
- le toit d'un vaste rural planté en pleine nature, transformé en bureaux, couvert de cellule photovoltaïque à Guggisberg, capable d'une puissance de 117 kW
Merci à ceux qui peuvent me donner quelques réponses.
08:18 | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
je suis extrêmement surpris que vous fassiez de la publicité pour un projet situé à Zimmerwald, haut lieu historique de ^l'internationale communiste.
Il est vrai que le catholicisme anthracite dont vous êtes un des apôtres les plus constant n'est pas connu pour faire avancer la science. On s'en remet plus volontier à la providence pour se réchauffer.
Écrit par : Anastase | 23/10/2009
anastase
votre commentaire est hors sujet, comme souvent d'ailleurs
Écrit par : fab | 23/10/2009
Anastase vous êtes incroyable. On va finir par vous aimer. Je suspecte que vous avez au moins fait le petit séminaire.
Écrit par : Bertrand BUCHS | 23/10/2009
C'est peut-être lié à une image de "non-esthétique" de ces équipements, image certainement trop ancrée dans notre imaginaire collectif. Il est vrai qu'actuellement encore trop de projets se limitent à la pose d'un panneau par-ci et/ou par-là. Un peu comme des verrues, ils ont tendance à dénaturer un ensemble ou un patrimoine architectural.
Les notions d'esthétique ou de beauté ne sont en effet pas la même pour chacun, toutefois, peu à peu des projets démontrent qu'une bonne intégration peuvent donner une véritable valeur ajoutée à une telle réalisation.
Un Prix à l'avantage de servir de modèle et de donner de la visibilité, les médias aussi. On est sur la bonne voie, continuons !!!
Boris Calame
Designer sgd et écologue, indépendant
Écrit par : Boris Calame | 23/10/2009
L'émission radio "Impascience" a plusieurs fois parlé des peintures captatrices d'énergie solaire. je me demande si un jour, nous n'aurons pas la science pour que nos bâtisses soient construites à base de murs réfléchisseurs d'énergie qui permettraient d'être autonome pour chaque ménage. Ce serait une sacrée invention. Et les panneaux solaires seraient alors moins néfastes à notre vision architecturale. Bien à vous.
Écrit par : pachakmac | 24/10/2009
Notre cher Bertrand est de retour. Il est réconfortant de constater que notre bobo-logue carougeois s'est remis de sa fauche-couche électorale. Nous l'imaginions en pénitence, le silice enfoncé dans les chairs, s'infligeant des jeûnes de mortification. Dieu soit sanctifié, les tarifs du TARMED l'on sans doute ramené parmi les vivants. aleluia!
Écrit par : Anastase | 25/10/2009
"Pourquoi ne peut-on pas à Genève réaliser ce que font avec brio et audaces nos concitoyens suisses alémaniques (un seul projet romand a été primé en 2009)?"
C'est que tout le monde n'est pas prêt à laisser défigurer l'environnement, fut-ce avec brio et audace, par des immeubles barbares parés de préoccupations environnementales,
Il faut bien dire aussi qu'avec les écoliennes - sur les crètes du Jura, par exemple -, c'est un sacré signal qui est envoyé aux casseurs du patrimoine.
"C'est peut-être lié à une image de "non-esthétique" de ces équipements, image certainement trop ancrée dans notre imaginaire collectif."
C'est pas de notre faute, si nous craquons pour un toit de tuiles, plates, romaines ou flamandes, pour des ardoises, pour des bardeaux, des tavillons ou du chaume, nous sommes des archaïques et voilà tout.
Écrit par : Scipion | 27/10/2009
Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Jean-François,
au début de l'année, nosu avons déposé un projet pour développer les compétences en matière de pompe à chaleur et de panneaux solaires et thermiques afin d'attirer les entreprises du domaine sur la commune, former les techniciens indispensables au développement de ce marché en pleine expansion...
Une fin de non recevoir y a été opposée par les instances cantonales en matière de formation de chômeurs, et dans l'indifférence la plus complète, savez vous pourquoi ?...
Je vous laisse deviner...
Bien à vous,
Stéphane
Écrit par : Stéphane | 27/10/2009