Le jeu du stade (19/08/2008)

nid d'oiseau.jpgCe mercredi, le stade de Genève - un titre usurpé dans la mesure où la Ville n'y a pas investi un sous - reçoit le premier match d'entraînement de l'équipe de Suisse pour le Mondial de 2010 en Afrique du Sud. Quatorze mille billets gratuits ont été distribués par différents canaux. Combien y aura-t-il de fans dans les gradins?

A l'autre bout du globe, "le Nid d'oiseau cherche parrain aux grandes ailes".

Six multinationales, écrit Le Monde, citant le Wall Street Journal, seraient prêtes à dépenser des centaines de millions de dollars pour décrocher le privilège de lui donner leur nom: Coca Cola Pékin Park. Comme, autrefois les bancs dans les églises étaient marqués du nom d'âmes fortunées anticipant un strapontin au paradis, aujourd'hui la moindre des rangées du stade olympique est à vendre au plus offrant.

Construit pour 650 millions de francs, le Nid d'oiseau verra, pour 50 millions, sa dimension passer de 91'000 à 80'000 places. L'oeuvre des architectes suisse, qui a conquis les coeur des Chinois, est promis à un bel avenir commercial. Bien au-delà des succès du club pékinois de football Beijiing Guoan qui s'y installera tantôt.

Comparaison n'est pas raison. N'empêche que, pour 120 millions, Genève aurait pu s'offrir un stade un poil plus glamour.

Et si l'on peignait ses façades en rose?

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