Doha, c'est fini, hélas! (30/07/2008)

lamy 2.jpgLes paysans suisses crient victoire et s'économiseront un référendum. Le cycle de négociations multilatéral de Doha, dont la naissance s'opérait aux forceps à Genève est mort né,. La résistance paysanne matinée de guillaumetelisme est de bonne guerre. Comment leur reprocher leur refus de devenir pour la plupart des jardiniers du paysage, des sous-fonctionnaires ou assimilés, dont les modes de production sont et seront de plus en plus réglés par des fonctionnaires qui eux sont grassement payés et ne prennent aucun risques économiques?

Il serait d'ailleurs intéressant de calculer le taux d'encadrement public ou parapublic de la paysannerie. A Genève, je parie qu'on ne doit pas être très loin d'un fonctionnaire par patron paysan à plein temps.

N'empêche, l'échec de Doha est une mauvaise nouvelle pour le monde.

Quant aux marchés agricoles, leur libéralisation s'imposera tôt ou tard. C'est la loi du plus fort qui s'imposera. A moins que Doha tel le phoenix ne ressucite et s'organise autour de deux conditions:

 

08:27 | Lien permanent | Commentaires (6)