La Banque nationale, les salaires et la décroissance (07/07/2008)
La Banque nationale suisse met en garde contre le risque qu'une indexation intégrale des salaires à la hausse des prix ne vienne alimenter une spirale inflationniste dangereuse. Aussitôt, les syndicats crient au scandale. Ce matin, j'écoutais Yves Cochet sur France Culture, entonner l'hymne à la la décroissance. Question comment maintenir le pouvoir d'achat de de la population quand l'énergie augmente et que le dit Cochet déclare (ce en quoi je suis d'accord avec lui) que le baril a 150 dollars est encore bon marché? Je vois mal comment la décroissance (voir aussi ici) pourrait ne pas toucher également les revenus. Mais peut-être que les écologistes ont inventé le mouvement perpétuel.
17:47 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Rob Gelbspan, ancien rédacteur en chef du Boston Globe a dit :
« Non seulement les journalistes n’ont pas le devoir de rapporter ce que les scientifiques sceptiques disent sur le réchauffement global, mais ils ont le devoir de ne pas rapporter ce que ces scientifiques disent »,
a-t-il affirmé lors d’une conférence à Washington.
http://www.turgot.org/sites/turgot/article/article.php/article/environnement_ecologie
L’appropriation étatique du pétrole n’est pas une exception à la règle.
La plupart des gens ne discernent pas que 90% des réserves pétrolières du monde sont contrôlées par des gouvernements ou des compagnies appartenant à des Etats.
Exxon-Mobil, l'entreprise pétrolière privée la plus importante, ne possède que 1,08% des réserves pétrolières mondiales.
Et les 5 plus grandes entreprises pétrolières mondiales prises ensemble n’en possèdent que 4%.
Il existe assez de réserves de pétrole liquide dans le sous-sol pour approvisionner des générations entières, et, si on inclut les sables asphaltiques et les schistes bitumineux, il y en a suffisamment pour des siècles.
S’il existait un marché libre du pétrole où les réserves et la production seraient possédées et contrôlées par des entreprises se faisant concurrence, le prix du pétrole serait une simple fraction de ce qu’il est aujourd’hui.
Très prochainement le pétrole américain et canadien inonderont le marché provoquant une baisse sans équivalant...passant de 150 $ à moins de 20 $...en 3 maximum...vous verrez...
La peur est stimulante...150$ hier, et demain ? et après-demain ?
Aujourd'hui, je viens de racheter à nouveau une voiture, malgré le prix du baril de pétrole...
Le loyer, lui, par contre, ne risque pas de baisser, lui...cela mérite-t-il un article ?
L'attente à ceci de formidable, c'est que vous lisez les autres et vous préparez un article, en guise de conclusion...pendant que les autres s'affolent, moi, je patiente...tranquillement ... dans mon coin ...
Écrit par : Victor DUMITRESCU | 07/07/2008
Votre confrère, CLAUDE MONNIER | 08 Juillet 2008 | 00h01.
http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/opinions__1/opinions_detail/(contenu)/242920
nous décrit par une analyse approfondie, les mécanismes de la hausse des prix du pétrole.
Et si nous étudiions, toutes affaires cessantes, les mécanismes qui, au cours de l'Histoire, ont conduit à la chute des grands empires, pour voir s'ils ne sont pas en train de défaire aujourd'hui l'Occident?
Un «renversement des rôles» éminemment politique, que tend à confirmer Alexeï Miller, PDG de Gazprom, le géant pétro-gazier russe, dans une longue interview qu'il a accordée au «Financial Times» du 26 juin.
Parce que l'Occident, obnubilé depuis 1945, voire 1917, par sa haine du communisme, a cru de bonne foi, le jour où l'URSS s'est effondrée, que la Russie allait, dès cet instant, cesser purement et simplement de figurer sur les cartes du monde.
Parce que l'Occident se convainc un peu aisément que son génie technologique, qu'il juge à nul autre pareil, le dotera bientôt d'énergies nouvelles et inépuisables qui renverront à leur médiocrité les métèques pétroliers en train de lui faire de l'ombre: les États du Proche-Orient, bien sûr, mais aussi la Russie, la Libye, l'Algérie, le Vénézuéla, le Nigéria, le Brésil...
Occident, attention! Renversement devant!
Une analyse bien plus pertinente ?
Écrit par : Victor DUMITRESCU | 08/07/2008