L'effet pétrole (03/07/2008)
Un dessin vaut mille mots. Mais sans mots, ce dessin ne dit rien. Ainsi la baisse du prix dans le secteur de la santé n'apparaît pas dans ce graphique, ni la chute des prix dans le domaine électronique et informatique, qu'enregistrent fidèlement l'Office cantonal des statistiques. L'inflation, c'est comme chacun sait, aujourd'hui la faute au pétrole. Notez que nonobstant la prodigieuse redistribution des richesses que cette valse des étiquettes entraîne à nos dépends, la flambée de l'or noir est plutôt une bonne nouvelle pour la planète.
16:05 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
70 camions = 1 barge ; naviguant sur le Rhône une chaine de supermarché française, pourras faire l'économie du cout de 70 camions, tant en salaires, kilomètres, CO2, temps...etc.
Véritablement une aubaine, pour la planète, ce pétrole cher.
Écrit par : Victor DUMITRESCU | 03/07/2008
>la flambée de l'or noir est plutôt une bonne nouvelle pour la planète.
Ah bon? Et moi qui croyais que comme il pleuvait aujourd'hui, le réchauffement climatique n'existait pas? ou plutôt qu'il existe mais n'est pas dû à l'homme? ou plutôt qu'il n'y a rien à faire car la Chine polluerait encore longtemps?
;-)))
Écrit par : Sandro Minimo | 03/07/2008
Le socialisme sème toujours les graines qui conduisent à sa propre destruction.
L’appropriation étatique du pétrole n’est pas une exception à la règle.
La plupart des gens ne discernent pas que 90% des réserves pétrolières du monde sont contrôlées par des gouvernements ou des compagnies appartenant à des Etats.
Exxon-Mobil, l'entreprise pétrolière privée la plus importante, ne possède que 1,08% des réserves pétrolières mondiales.
Et les 5 plus grandes entreprises pétrolières mondiales prises ensemble n’en possèdent que 4%.
Il existe assez de réserves de pétrole liquide dans le sous-sol pour approvisionner des générations entières, et, si on inclut les sables asphaltiques et les schistes bitumineux, il y en a suffisamment pour des siècles.
S’il existait un marché libre du pétrole où les réserves et la production seraient possédées et contrôlées par des entreprises se faisant concurrence, le prix du pétrole serait une simple fraction de ce qu’il est aujourd’hui.
Le prix élevé du pétrole est une conséquence directe de restrictions artificielles de l’offre imposées par l’OPEP et quelques autres pays, dont les Etats-Unis, et par la mauvaise gestion et l’incompétence qui prévalent dans les compagnies d’Etat.
L’OPEP est un cartel international dont font partie l’Iran, l’Irak, le Koweit, la Libye, l’Angola, l’Algérie, le Nigéria, le Qatar, L’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et le Venezuela.
Ces pays contrôlent environ 77% des ressources connues de pétrole brut.
Si les politiciens occidentaux comprenaient les faits et parlaient vrai, ils pesteraient contre la « rapacité » socialiste et étatiste, et pas contre les compagnies pétrolières privées.
Le Vénézuela, bien qu’il ait, selon les estimations disponibles, les sixièmes ressources pétrolières du monde, voit sa production chuter en raison de la gestion désastreuse mise en place par le Président Chavez.
Le Mexique souffre lui aussi d’une baisse de production découlant du fait que le gouvernement refuse l’exploration pétrolière privée et du fait que les compagnies pétrolières en place, au premier rang desquelles la Pemex, sont corrompues et incompétentes.
A l’opposé, les Etats-Unis, qui ont dans leur sous-sol seulement 2% des réserves pétrolières mondiales, produisent 8% de la production globale, essentiellement parce que les entreprises pétrolières y sont privées.
D’ici une décennie ou deux, les pays socialistes et étatistes regretteront leur comportement actuel, et voici pourquoi : quand les prix d’un produit montent, les gens cherchent des alternatives et des substituts.
Écrit par : Victor DUMITRESCU | 07/07/2008