J'ai sur ma table un petit livre rouge (07/05/2008)

1881268928.jpg"Se dire dès l'aurore: "Je vais rencontrer un indiscret, un ingrat, un violent, un perfide, un arrogant. Tous leurs défauts leur viennent de ce qu'ils ignorent les biens et les maux. Pour moi, je connais la nature du bien, c'est l'honnêteté, et celle du mal, c'est le vil..." Nous sommes nés pour collaborer, comme les pieds, les mains, les paupières ou les deux rangées des dents, celles du haut et celle du bas." (Marc Aurèle in Pensée II (Les Stoïciens))

J'ai sur ma table un petit livre rouge. 

Il a pour titre "Philosophie, matin, midi et soir". Pierre Riffard y réfléchit au fil des minutes. Tout commence à 6h57 (ce n'est pas un lève tôt ou c'est peut-être samedi ou dimanche, il faut du loisir pour philosopher). En quatrième de couverture, il a ces mots: "La philosophie est commeun casse-noix: certaines personnes ne réussissent qu'à se pincer les doigts avec, les professionnels la retournent dans tous les sens, et puis - quand même - il se trouve des gens qui s'en servent pour ouvrir ces merveilleuses noix qu'on appelle les pensées. 

Cette pensée de Marc Aurèle: rien à voir avec le principe de précaution qui est une castration. Rien à voir non plus avec le principe d'indifférence en vogue aujourd'hui où bien et mal ont une égale importance, c'est à dire non pas d'importance. Rien à voir non plus avec le règne des experts tout puissants aujourd'hui qui noient les décisions des responsables sous des tonnes de rapport indécis. 

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