L'éco-quartier et l'âne de Buridan (12/02/2008)
Evidemment me rétorquera-t-on, un écoquartier, ça ne se résume pas aux normes Minergie. Un écoquartier, c'est toute une philosophie. On en trouve une brève explication sur le site genevois Ecoattitude. La lecture de la liste ci-dessous explique pourquoi Genève n'est pas prêt d'en construire un.
Un écoquartier c’est fait de...
... de la combinaison de différents éléments. On y raisonne globalement, de façon systémique, en sachant que la technologie seule ne résoudra pas le problème. Un écoquartier est avant tout un processus et un dispositif global, technologique, économique et social. Certains aspects ont cependant déjà été explorés isolément et ont trouvé des applications intéressantes dont les écoquartiers à venir ne peuvent que s’inspirer. Cette rubrique signale des pratiques et des expériences intéressantes.
L'indécision ambiante est maladive et provient en fait du syndrome de la perfection.
Comme l'âne de Buridan qui meurt de soif et de faim faute de savoir dans quel saut il va d'abord plonger son museau, ainsi sont nombre de nos politiciens locaux (et pas seulement eux) qui ne sauraient rien entreprendre avant d'être sûr d'avoir concocter un projet 100% fini, qui comporte zéro risque.
Tout le contraire des produits informatiques que nous vendent avec profit les champions de la puce. Ils porposent des versions beta à 50% et des produits "finis" à 80% et profitent des expériences des utilisateurs pour mettre à jour et peaufiner régulièrement leur produit dans des versions successives. Entre les deux philosophies, Genève pourrait peut-être trouver son bonheur.
10:56 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
c'est vrai, le perfectionisme tue l'esprit d'entreprise et la créativité ! Il me semble qu'il faut se lancer dans la construction de plusieurs Eco-quartiers, que ce soit à Artamis, aux communaux d'Ambilly, et nouveau projet à la Concorde dans le quartier de Châtelaine. Dans toute l'Europe des expériences se sont réalisées, elle sont toutes différentes !
Écrit par : Michèle Künzler | 12/02/2008