Pagani ne fait pas la révolution (30/10/2007)
Pour construire du logement social, Rémy Pagani veut municipaliser le terrain. Mais le conseiller administratif rouge qui fut en son temps défenseur des quartiers et empêcheur en chef de densifier en rond n'a pas encore (?) l'intention de passer par la case révolution.
Il propose donc à la Ville d'augmenter son budget d'acquisition. A mille francs le mètre carré plus le prix de la villa à la valeur à neuf, il faudra en effet que la Ville augmente sérieusement son budget. Quant à savoir comment on construira du logement vraiment social à ce prix, on peut supputer que le contribuables sera encore une fois inviter à passer à la caisse.
En attendant que la Ville garnisse son portefeuille de terrains à construire, on pourrait déjà lui suggérer d'urbaniser les terrains qu'elles possèdent. Un ami actif dans la construction me signale deux sites de choix, deux friches urbaines de longue date:
- Au 12 rue Lombard, en face de l'hôpital, le pâté de maison appartient à la Ville et est en zone de développement. (images tirées du Système d'information du territoire genevois www.sitg.ch)
- A la rue du Vuache, les numéros 2, 4, 5, 6 15, 17, 23, 25 appartiennent à l’Etat ou à la Ville de Genève.
15:23 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Vous n'avez rien compris mon cher Monsieur Mabut!
Le but n'est absolument pas de construire, le but est d'étatiser le sol!
Si la ville de Genève voulait construire elle le pourrait à beaucoup d'autres endroits.
Ne serait-ce que juste derrière la gare Cornavin. Il y a là de quoi construire des dizaines de logements.
Il y a aussi tous les lieux où l'on pourrait inciter, avec un minimum d'imagination et solutions innovantes, les propriétaires privés à bâtir leur parcelle.
Mais si la gauche réalise ces projets, simples et rapidement exécutables elle va contribuer à résoudre la crise lu logement!
Or ce n'est pas du tout son intérêt!!!
Pour que la gauche genevoise reste un tant soit peu crédible, il faut qu'il y ait crise.
C'est ce qui justifie toutes les intiatives de l'ASLOCA qui, de son côté, verrouille totalement les possibilités de construire en ville!
Pour sortir de là, il faudrait:
1. Que les Genevois ouvrent les yeux
2. Que les Genevois comprennent que s'ils veulent résoudre cette crise, il faut arrêter de voter pour ceux qui y contribuent le plus!
3. Que la majorité des Genevois élisent leurs gouvernants car, rappelons-le Monsieur Pagani ne représente que 19,5% du corps électoral. Autrement dit les Genevois provoquent eux-même largement, par leur abstentionnisme assidu, l'accession au pouvoir des minoritaires!
Si vous parvenez à faire comprendre tout ça aux râleurs patentés que sont les Genevois, là peut-être y aura-t-il un soupçon d'espoir de mettre un terme à une crise du logement voulue est ochestrée!
Mais cela ne sera en aucun cas grâce à la gauche, tous groupuscules confondus, même s'ils ont fondu!
Bien à vous,
Post Lux Tenebras
Écrit par : Post Lux Tenebras | 30/10/2007
Cher "Post Lux Tenebras" vous êtes dur avec Monsieur Mabut.
A moins que votre propos soit sarcastique.
Je pense que tel était le propos!
Ce qui est certain c'est qu'à vous deux vous cernez bien l'ineptie des propos Paganiesques.
Lorsque Genève est sortie de ses murs historiques, personne n'a jamais pensé qu'elle deviendrait ce qu'elle est aujourd'hui.
Au lieu de s'en réjouir un microcosme politique, ultra conservateur qui se complait dans le développement illogique, s'évertue à tout bloquer pour que Genève ne puisse se développer hamornieusement sur l'ensemble de son territoire.
Cette stratégie ne peut que conduire au cahos dont l'un des prémisses est que de nombreux Genevois s'expatrient soit en terre de Vaud soit en France voisine.
Un gouvernement qui ne veut pas répondre aux besoins évidents de ses citoyens ne mérite qu'un seul sort, l'exil!
Si la politique en vogue est le "ni-ni" alors la ville tient un virtuose en la personne de Paga-nini!
PS: "Post Lux Tenebras" je vous propose un cours de rattrapage de latin, même si votre pseudo est très évocateur et pertinent!
Écrit par : Jean Calvin | 31/10/2007