Bonne gouvernance des SIG et consorts (17/10/2007)
La rémunération du président socialiste des Services industriels met en lumière que rien n'est jamais si bien géré qu'on ne le pense. Et qu'une meilleure gestion a certes besoin de règles claires, mais que la règle seule ne fait pas la bonne gestion. L'éthique est essentiel.
Un second principe est tout aussi essentiel. On ne légifère pas ni dans l'urgence ni dans l'émotion. or c'est ce que s'apprêtent à faire les députés. Tant à droite où l'on veut bouter les députés or des conseil d'administration qu'à gauche où l'on veut une transparence totale des rémunérations.
Les députés votent chaque année le budget et les comptes de Services industriels. Ils avaient et ont toujours tout loisir de demander que ces documents comportent des annexes leur donnant l'information qu'ils réclament sans ajouter une lettre à l'appareil législatif qui en compte déjà beaucoup trop.
Quant à bouter des députés hors de conseils d'administration des régies publiques, la mesure paraît excessive. D'une part c'est le député Stauffer, plus courageux ou plus curieux que ses collègues, qui a levé le pot aux roses. D'autre part, le critère d'appartenance à un ca ne devrait être que la compétence. On ose espérer qu'il y a quelques compétents parmi nos 100 députés.
Une autre solution pourrait consister à doter les régies publiques d'assemblées des actionnaires qui seraient constituées de chaque citoyens de ce canton ou d'une sélection d'entre eux tirés au sort ou désignés comme le sont les jurés, des tribunaux.
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